Plusieurs sites mettent en ligne des échanges électroniques datant de novembre 2010 entre des salariés de Bank of America et des employés de Balboa Insurance, une ancienne branche de la firme. Il est alors possible d'y lire des demandes de brouillage voire de suppression des numéros d'identifiants sur certains dossiers d'emprunts.
Même si la démarche des hackers ressemble de près à celle de Wikileaks, il reste encore difficile de cerner toute la portée de ces documents. Pourtant, certains spécialistes expliquent que ces messages pourraient indiquer que des manipulations ont bien eu lieu dans l'outil de gestion interne des prêts et des assurances.
Pour sa part, la banque a indiqué qu'il ne s'agit là que de documents administratifs sans grande valeur. De leur côté, les hackers estiment qu'ils constituent une preuve de saisies indues des logements d'américains lors de la crise économique de 2008. Ce hack, dont le but semblait de passer outre la lenteur des instructions judiciaires, devra donc attendre l'éclairage de la justice pour que les documents recueillis puissent constituer de véritables preuves.