L'institut Ponemon a réalisé une étude sur 38 sociétés britanniques exerçant leur activité dans 13 secteurs différents. Elle vise à connaître le prix moyen d'une information détenue par un professionnel. En l'absence de mise en place de solution de DLP, par exemple, ou de qualification des documents, il peut être difficile pour une société de savoir exactement quelle est l'étendue économique de sa perte.
Symantec estime donc qu'en 2010, l'ensemble des pertes de données des entreprises concernées approche les 2,17 millions d'euros. Le coût moyen d'un fichier perdu serait alors estimé à environ 81 euros. La facture moyenne serait, elle, en hausse de 13 % par rapport à l'année précédente. En détail, l'éditeur calcule une perte en fonction notamment du nettoyage (mise en place de solutions de sécurité ou de prévention ?) mais prend aussi en compte la perte de confiance envers l'entreprise concernée.
Même si ces informations ne se basent que sur une vision anglée du monde de la sécurité, ce type de rapport reste intéressant du fait que la perte de données est encadrée légalement au Royaume-Uni. Preuve en est, l'an dernier, la Cnil britannique (ICO) a vu ses pouvoirs renforcés par la possibilité d'adresser une lourde amende à une société qui perdrait des données par négligence.