Eset reconnaît en effet que les parts de marché sont difficiles à grignoter dans le secteur grand public notamment car la « présence du gratuit reste très important », précise l'éditeur. C'est pourquoi la société a décidé de mettre l'accent sur les services à destination des sociétés en rendant ses outils compatibles dans les environnements Windows Server, Linux, Lotus Domino, Kerio, Mac et Android.
Pour Thierry Cossavella, directeur général France d'Athena Global Service représentant Eset pour la France, la nouvelle mouture a vocation à « identifier les besoins de professionnels à savoir du filtrage Web, du DLP, inclure le BYOD (Bring Your On Device) mais aussi le contrôle des périphériques sur l'ensemble des plateformes. En outre, l'analyse des fichiers utilise notre Live Grid qui collecte les données de nos 120 millions d'utilisateurs ».
Pour répondre à ces attentes, Endpoint Security embarque donc, outre un contrôle Web, un pare-feu bidirectionnel ainsi qu'un antivirus. Ce dernier offre d'ailleurs une analyse évolutive via une liste blanche de fichiers sains (contenus dans une base de données dite de « réputation »). Eset propose également un outil destiné à administrer ses solutions à distance. Cette console baptisée Eset Remote Administrator permet alors de dresser plusieurs profils types d'utilisateurs au sein même d'une entreprise. Certains auront alors des privilèges distincts d'autres utilisateurs.
Eset Endpoint Security est proposé au tarif de 12,10 euros par licence pour plus de 500 clients. Le support et les mises à jour pendant un an sont alors comprises dans ce forfait.