Le distributeur de billets peut être perçu comme un maillon faible de la chaîne de distribution d'espèces. Visé par des virus informatiques ou par des escrocs, ce point de retrait est cependant sujet d'une attention particulière de la part des banques. Dans ce cadre, les Etats-Unis testent de nouveaux moyens de sécurisation de ces dispositifs.
Citigroup implémente actuellement sur plusieurs distributeurs deux dispositifs permettant de scanner l'œil du client. Les systèmes conçus par Diebold (le même constructeur à qui on doit les « machines à voter » américaines) se présentent comme des moyens censés rendre les retraits plus rapides.
Le premier, baptisé Irving, ne fait pas appel aux traditionnelles cartes de retrait, ni au code de sécurité. Une application mobile va permettre à l'utilisateur de programmer son passage au distributeur. La caméra de son smartphone va ensuite être utilisée pour reconnaître le client et l'identifier. Une fois devant le distributeur, le smartphone va se connecter à l'appareil via le NFC ou un QR code pour valider le retrait.
Le second concept, baptisé Janus, se présente comme un distributeur connecté. Doté d'un écran, il est en relation avec les équipes chargées de la clientèle et peut donc répondre à leurs questions. L'idée est d'établir un lien visuel avec le client pour qu'il puisse être identifié rapidement.
Ces systèmes n'en sont pour le moment qu'au stade des expérimentations. Selon le Wall Street Journal, si ces premiers tests s'avèrent concluants, ils pourraient contribuer à ajouter une couche supplémentaire de sécurité aux distributeurs.
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