Selon le ministre de l'Economie numérique, l'ANFR aura la charge d'identifier « les bandes de fréquences supplémentaires susceptibles d'être libérées » pour les communications mobiles à très haut débit. Quelques pistes ont même déjà été évoquées comme la libération de fréquences aujourd'hui utilisées par la télévision.
Récemment, l'Arcep a validé deux tours de vente de fréquences destinées à la 4G. Pour ce qui est des fréquences en or (800 MHz), Bouygues Telecom, Orange France et SFR ont été retenus. Enfin, dans la bande des 2,6 Ghz, les quatre inscrits Free Mobile, SFR, Orange et Bouygues ont obtenu le droit d'utiliser les réseaux mobiles à très haut débit (60 Mbit/s).
A l'avenir, l'ANFR pourrait donc être chargée d'identifier de nouvelles fréquences. Elle pourrait également, selon les vœux du ministre repris par l'AFP, demander « l'inscription à l'ordre du jour de la conférence mondiale des radiocommunications 2015 d'un point sur la recherche de nouvelles fréquences pour les services mobiles très haut débit ».
L'ambition est donc clairement affichée de savoir exactement comment sont utilisées les fréquences. A l'avenir, l'Agence nationale des fréquences pourrait donc devenir une instance capable de centraliser ce type d'informations.