Le régulateur des télécoms annonce avoir retenu les candidatures des quatre sociétés qui avaient formé un dossier le 15 septembre dernier. Chaque opérateur devait déposer une enveloppe avec le montant qu'il désirait avancer pour obtenir ces fréquences. Le montant minimum à présenter (tous opérateurs confondus) avait été fixé à 700 millions d'euros. Sur ce point, l'opération est une réussite puisque 936 millions d'euros ont été mis sur la table.
Dans les détails, Bouygues Telecom a été retenu pour une quantité de fréquences de 15 MHz duplex après avoir proposé la somme de 228 011 012 euros. Free Mobile a lui déboursé 271 000 000 euros pour obtenir une quantité de fréquences de 20 MHz duplex. Enfin, Orange a également été « reçu » pour une quantité de fréquences de 20 MHz duplex après avoir mis sur la table 287 118 501 euros.
Ces trois opérateurs ont souscrit à l'engagement d'accueil des MVNO (opérateurs virtuels). Cela signifie qu'ils devront ouvrir leur réseau à d'autres opérateurs, y compris étrangers, afin qu'ils puissent proposer leurs propres offres. SFR est un cas à part puisqu'il n'a pas souscrit à cette obligation et a dû débourser la somme de 150 000 000 d'euros.
L'Arcep précise qu'elle délivrera « dans les prochaines semaines leurs autorisations d'utilisation de fréquences respectives aux opérateurs lauréats, après détermination du positionnement de ces opérateurs dans la bande 2,6 GHz ». En attendant, cette première volée d'autorisation sonne comme un premier round entre opérateurs. En effet, chacun d'entre eux ont jusqu'au 15 décembre prochain pour postuler au « gros morceau » des 4 blocs de fréquences de la bande de 800 MHz.