Lors de la découverte du « pengate » il y a six mois, Samsung s'était défaussé et avait, à la manière d'Apple en son temps, rejeté la faute sur les utilisateurs. Preuve qu'il s'agissait d'un défaut de conception, la marque a contourné le problème avec un minuscule appendice.
Peu après la sortie du Samsung Galaxy Note 5 au mois d'août dernier, les premiers acquéreurs avaient constaté à leurs dépens que rien n'empêchait d'insérer le stylet S Pen à l'envers dans son logement de rangement... Et que l'en extraire pouvait alors casser le mécanisme de détection d'extraction, privant les utilisateurs de ses fonctions spécifiques.
Samsung avait rejeté la qualification de défaut de conception, renvoyant vers le guide de l'utilisateur qui mettait en garde contre l'insertion du stylet à l'envers. La marque avait donc bien identifié les conséquences et choisi de commercialiser le produit ainsi. Suite à la controverse, elle avait néanmoins modifié le conditionnement du produit pour alerter les utilisateurs dès le déballage, reconnaissant ainsi qu'on ne pouvait décemment pas leur reprocher de ne pas avoir consulté le guide d'utilisation.
Six mois plus tard, Samsung a définitivement réglé le problème avec un minuscule appendice fixé par un simple morceau d'adhésif. Le mécanisme de détection d'extraction n'est plus un clapet anti-retour, comme le montre une photo obtenue par le site internet Phandroid. Dorénavant, un stylet inséré à l'envers ressort aisément du logement.
Samsung devait avoir sa dose de retours en service après vente. Malheureusement, l'acheteur ne peut identifier si le produit qu'il possède est concerné qu'en le démontant. Autrement dit, la mesure ne dispensera pas les utilisateurs de rester vigilants, à leurs propres étourderies ainsi qu'à celles de leurs proches.
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