Pour GFK, 2010 aura bien été l'année de la tablette. L'institut, qui livrait mercredi matin son bilan annuel du marché des biens électroniques, estime en effet à 435 000 le nombre de tablettes écoulées en 2010 sur le marché français.
Les tablettes tactiles, incarnées par des modèles phare tels que l'iPad d'Apple ou la Galaxy Tab de Samsung, ont selon GFK représenté un chiffre d'affaires annuel de 220 millions d'euros, pour 435 000 unités vendues, soit un prix de vente moyen situé aux alentours de 505 euros. Les tablettes dotées d'une connectique 3G représentent un peu moins de 30% de ce total, indique GFK.
Cet engouement pour les tablettes se traduit-il par une certaine désaffection pour le segment des netbooks, star de l'année 2009 ? En 2010, ce dernier n'a pas démérité, puisque le netbook a enregistré une croissance de 15% en valeur, avec un chiffre d'affaires annuel de 361 millions d'euros.
Sur le mois de décembre, GFK constate toutefois une légère érosion des ventes de netbooks au profit de la tablette. Même si ces petits ordinateurs portables, dont le prix moyen en sortie de caisse s'établit à environ 285 euros, enregistrent des ventes supérieures, la seule période des fêtes de fin d'année aura permis aux détaillants de vendre 160 000 tablettes, soit plus du tiers du volume annuel.
Pour l'année en cours, les deux marchés devraient donc croitre en parallèle. GFK avance ainsi le chiffre d'un million de tablettes vendues en 2011, avec un prix moyen qui restera aux alentours de 500 euros. Le netbook devrait quant à lui voir ses ventes passer de 1,3 million d'unités en 2010 à 1,4 million de pièces en 2011. L'ordinateur portable traditionnel progresserait quant à lui de 3,8 à 4,1 millions d'unités.
Et le livre électronique ? « Pour l'instant, ça ne serait pas correct d'en parler », esquive d'un sourire François Klipfel, directeur général adjoint de GFK.