HTC Flyer | |
Caractéristiques principales | |
Système d'exploitation | Android 2.3.3 avec HTC Sense 2.1 |
Processeur / Fréquence | Qualcomm Snapdragon MSM8255 @1.5 GHz (simple cœur) |
Mémoire / Stockage | Mémoire vive : 1Go Mémoire interne : 32Go Slot Micro SD (compatible SD 2.0 ) |
Technologie d'écran et définition | Ecran Super LCD TFT capacitif 7" (1024 x 600) |
Appareil photo | 5 mégapixels autofocus Webcam 1.3 mégapixels |
GPS | Oui |
Radio FM | NON |
Batterie | Li-ion 4000 mAh |
Dimensions | 195.4mm x 122mm x 13.2mm |
Poids | 420 g (avec batterie) |
Test de l'HTC Flyer : le must des tablettes sous Android ?
Après une présentation furtive lors de World Congress de Barcelone en février dernier, un modèle finalisé de l'HTC Flyer débarque enfin à la rédaction. Cette petite tablette disponible en version 16 ou 32 Go avec ou sans circuit 3G conserve la surcouche HTC Sense qui passe cette fois en version 2.1
À l'issue des présentations officielles, la première tablette d'HTC avait été critiquée en raison de son format (7 pouces), de l'absence d'Honeycomb (Android 3.0) et du choix d'un processeur simple cœur. Qu'en est-il réellement dans la pratique ? Ce test devrait vous aider à y voir un peu plus clair !
Design et ergonomie[/anchor]
Avec son corps unibody en aluminium, et ses bords noirs destinés à la prise en mains, l'HTC Flyer a vraiment des allures d'iPad miniature. 7 pouces obligent, la tablette est toutefois plus légère, même si son poids n'est pas négligeable compte tenu de sa petite taille. En épaisseur, on dépasse la tablette d'Apple de 4.4 mm.Au premier contact, l'écran ne passe pas inaperçu. La dalle TFT super LCD produit des couleurs intenses et propose un angle de vue très important. On note également la qualité des matériaux, ainsi que l'excellente finition, même si nous avons pu trouver un point de débordement de colle entre l'écran et le corps de l'appareil. La tablette d'HTC joue dans la cour des grands : on a vraiment le sentiment d'avoir affaire à un produit haut de gamme.
Côté prise en mains, tout se passe pour le mieux, que ce soit en mode portrait ou en mode paysage. Les rebords légèrement incurvés offrent un confort appréciable.
Pour ce qui est de la connectique, on trouve une prise USB au format propriétaire implantée sur la partie basse de l'appareil. HTC précise que ce format évite les détériorations qui peuvent découler de l'utilisation du chargeur secteur de la Flyer avec un smartphone (l'intensité délivrée est supérieur à celle d'un adaptateur classique).
Toutefois, il est tout de même possible d'y insérer un câble micro USB conventionnel. HTC prétend qu'il est possible de recharger l'appareil en le raccordant à un ordinateur en USB. Dans la pratique, les choses ne sont pas si simples. Écran allumé, on constate que la consommation est supérieure à ce que l'USB parvient à fournir en charge. Tablette branchée, le niveau de batterie baisse au bout d'un certain temps (l'expérience peut varier en fonction des cartes mères et/ou de l'activité sur la tablette).
Passons cette fois aux possibilités de sorties audio/vidéo : ce même connecteur respecte le format MHL. En clair, il peut être utilisé pour faire transiter les données USB, pour recharger l'appareil, ou pour sortir un signal HDMI. Dans le dernier cas de figure, il faut utiliser un câble spécifique qui n'est pas fourni avec la Flyer (photo de droite ci-dessus)
Le pack est plutôt fourni en matière d'accessoires : HTC propose une housse skaï (dotée d'une fermeture magnétique, et d'un emplacement dédié au stylet), un casque stéréo filaire avec télécommande et micro intégré, un câble USB propriétaire, un stylet ainsi qu'un adaptateur secteur (USB propriétaire).
Seul petit regret : l'idée astucieuse de du support rétractable introduite par l'HTC HD7 n'a pas été retenue. Aucun autre pied n'est fourni, et la housse n'a pas été pensée pour se transformer en support. Au besoin, il faudra bricoler pour caler la tablette, ou investir dans un dock qui sera proposé prochainement par HTC.
Composants[/anchor]
Exit au Tegra 2 de NVIDIA présent sur la totalité des tablettes Honeycomb commercialisées jusqu'à ce jour : HTC a choisi d'équiper sa Flyer d'un Qualcomm Snapdragon MSM8255 @1.5 GHz épaulé par 1 Go de RAM. Pas de double cœur, donc, mais dans la pratique, la tablette se montre tout de même réactive. Pour le stockage, HTC propose une mémoire interne de 32 ou 16 Go (selon des modèles) extensibles via une carte micro SD qui peut être insérée après avoir démonté la coque supérieure blanche. C'est à ce même endroit que l'on peut insérer une carte SIM dédiée au surf (et non aux appels voix) avec le modèle 3G.
Derrière cette même coque, on trouve un APN de 5 mégapixels qui peut être utilisé pour la photo ou pour la vidéo. La Webcam de 1.2 mégapixel est située en façade, mais sa disposition oblige de basculer sur un mode paysage pour la visioconférence, ce qui n'est pas forcément judicieux.
En plus du circuit 3G, HTC n'a pas oublié de doter sa tablette d'un circuit Wi-Fi 802.11 b/g/n et d'une puce Bluetooth compatible A2DP. Enfin, pour le son, la prise casque est complétée par deux petits haut-parleurs situés sur le dos de la tablette. À haut régime, ces derniers ne délivrent pas une qualité sonore exceptionnelle.
Internet [/anchor]
Sur Flyer, Chrome Lite se montre relativement fluide et réactif que ce soit en Wi-Fi ou en 3G. Sense oblige, l'application bénéfice de petites améliorations bienvenues. Par exemple, HTC revisite les onglets en les affichant cette fois sur la partie haute de l'écran lorsqu'on clique sur la commande appropriée (un maximum de 6 onglets peuvent être ouverts). Pour le reste, on retrouve les habituels zooms multipoints et autres rotations basées sur l'accéléromètre. Affichage en mode paysage (avec système d'onglets à droite)
Android 2.3.3 oblige, après installation officielle du plug-in Flash d'Adobe, il est possible de profiter des contenus audio et vidéo Flash sur sa tablette. Le résultat est à la hauteur des attentes : la majorité des vidéos que nous avons pu tester s'exécutent de façon relativement fluide sans poser de difficulté (en basse définition).
Affichage en mode portrait. À gauche, exécution d'une vidéo Flash
Il est possible de basculer sur un mode plein écran pour profiter au mieux des vidéos Flash
Mieux encore : avec les flashs HD (quelques exemples ici), le tandem Android 2.3.3 / Snapdragon MSM8255 cadencé à 1.5 GHz se paye le luxe de faire mieux que Tegra 2 accompagné d'Android 3.0 (l'arrivée de 3.1 devrait corriger le tir). L'HTC Flyer est capable de lire ce format de façon fluide, même s'il arrive que l'on observe des coupures passagères.
Exécution de Flashs HD sur HTC Flyer
Pour le mail, en attendant le déploiement d'Android 3.1 promis par HTC (aucune date n'est précisée pour le moment), il faudra se contenter des clients natifs proposés par la version smartphone d'Android. Ces derniers n'ont pas été optimisés pour le format tablette. Email (pour les comptes pop, imap et Exchange) et Gmail ne proposent pas d'affichage en double panneau lorsqu'on bascule en mode paysage.
Gmail en mode paysage : pas de panneau latéral gauche.
Pas de surprise du côté de Google Maps puisque la Flyer est équipée d'une version similaire à celle que l'on peut trouver sur les smartphones Android. Cette fois encore, il est possible de transformer la Flyer en assistant de navigation (depuis le raccourci « Navigation »).
Google Maps et Google Navigation
Multimédia[/anchor]
Comme à son habitude, HTC propose un lecteur audio profondément remanié qui est cette fois pensé pour les usages « tablette ». Désormais, le programme s'articule autour d'une interface à double panneau lorsque l'appareil est orienté horizontalement. Dans ce mode, HTC propose également un affichage des pochettes « 3D » qui n'est pas sans rappeler le fameux CoverFlow d'Apple.Interface en mode paysage
Pour ce qui est du post traitement, on retrouve avec plaisir les 12 préréglages proposés sur smartphone, même si l'on regrette que ces derniers ne soient pas utilisables avec les haut-parleurs externes (casque filaire uniquement).
Profils audio, et fonction de recherche YouTube
Puisqu'on en parle, ces derniers ne montrent pas de signe de faiblesse à haut régime, même si la qualité audio se situe en deçà de ce que l'on aurait pu espérer. Enfin, on apprécie la fonction de recherche automatique de vidéos YouTube en relation avec les titres écoutés.
Pour la vidéo, même si HTC a relooké la galerie multimédia d'Android, cette dernière conserve ses principaux points faibles. Tout d'abord, on aurait préféré deux programmes spécialisés (l'un pour la photo, l'autre pour la vidéo) plutôt qu'une bibliothèque fourre-tout. Ensuite, la compatibilité reste limitée aux vidéos MP4 H.264.
Une galerie multimédia relookée qui ne bouleverse pas la donne par rapporte à l'originale
Pour éviter de réencoder ses Divx, on peut installer un lecteur alternatif tel que RockPlayer ou MoboPlayer. Dans les deux cas, le Divx ainsi que ses variantes sont lus sans problème. En revanche, le son est aux abonnés absents avec le MKV. Dommage, en 720p, la fluidité d'image est irréprochable lorsqu'on active la décompression matérielle ! En décodage dit logiciel, le son est de retour, mais la vidéo manque cruellement de fluidité. Avec les formats HD, le passage par la case « encodage » semble inévitable.
Pas de problèmes avec le MP4 H.264, le Divx et ses variantes. En revanche, avec les MKV, il faut faire un choix entre le son et l'image (décodage logiciel ou matériel)...
Pour YouTube, rien ne change par rapport au client que l'on trouve sur smartphone. Même si l'interface prend un coup de vieux par rapport à celle que l'on trouve sur Honeycomb, on a tout de même accès à l'ensemble des fonctionnalités qui sont proposées par le célèbre site de partage.
Client YouTube qui équipe l'HTC Flyer
On passe cette fois à une activité privilégiée sur tablette. La Flyer parvient-elle à se différencier de la concurrence pour la lecture de livres électroniques ? HTC n'a pas oublié ce point, et propose une application « maison » qui s'appuie sur un module Adobe Reader, et permet d'accéder au kiosque payant de Kobo. Seul bémol : si l'attention est louable, on aurait apprécié que le service ne se limite pas à la présence d'ouvrages rédigés dans la langue de Shakespeare.
Reader : un programme de lecture d'ebooks signé HTC
Autre petit point d'ombre : sauf erreur, il est impossible d'utiliser ce lecteur pour ouvrir ses propres ebooks exempts de DRM. Pour cela, il faut se rabattre sur le lecteur PDF interne, ou passer par le Market pour télécharger un programme tel qu'Aldiko ou Stanza. Dommage, l'application d'HTC se montrait plutôt convaincante.
Press Reader : pour consulter ou télécharger des magazines
En complément, on dispose de Press Reader, un kiosque de téléchargement de magazines. Ici, un titre peut être trouvé simplement à l'aide d'un classement par langue ou par pays. Une fois le magazine choisi, on a droit à 7 téléchargements gratuits après quoi il faudra s'acquitter de frais pouvant varier d'une publication à l'autre.
Capture photo et vidéo[/anchor]
L'HTC Flyer est équipée d'un APN de 5 mégapixels avec autofocus (dépourvu de flash). En qualité maximale, l'appareil génère des clichés passables d'une résolution de 2592 x 1520 (comptez un peu moins d'un Mo par photo). Avec une balance des blancs sur « auto », les blancs virent au jaune (les 4 autres préréglages font largement empirer les choses). Vient ensuite le problème de manque de netteté. L'absence de piqué donne l'impression d'être en présence d'un mauvais 3 mégapixels.L'APN de la Flyer se montre très décevant en photo.
Pour réaliser des photos fantaisies, HTC propose Snapbooth, un clone de Photo Booth (iPad 2, OSX) nettement plus limité. Ici, les déformations se limitent à un unique effet sphérique. Les autres filtres fantaisie sont basés sur de simples jeux de couleur (sépia, noir et blanc, etc.).
Snapbooth : beaucoup trop limité pour être réellement amusant
Pour ce qui est de la capture 720p cette fois, on retrouve les principaux défauts du mode photo. La fluidité est au rendez-vous, mais les couleurs sont ternes et l'image n'est pas détaillée. Les vidéos sont encodées en MPEG4 (AVC) et sont encapsulées dans un fichier .3GP. En HD, la définition est de 1280 x 720 (29,42 images par secondes).
Le stylet : un simple gadget ?[/anchor]
Après une disparition brutale provoquée par l'essor des écrans capacitifs, le stylet fait son retour sur la HTC Flyer. Attention toutefois, le stylet n'a aucun effet sur les boites de dialogue d'Android qui devront toujours être manipulées au doigt. Cet accessoire se destine exclusivement à la réalisation de graffitis sur l'écran (notes manuscrites, schéma et dessins). Ce choix qui s'avère souvent judicieux a tout de même pour inconvénient d'obliger l'utilisateur à passer constamment du stylet au doigt en fonction de la situation.Autre problème et non des moindres : lorsqu'on pose la paume sur l'écran pour rédiger une note (cas des droitiers) ou pour laisser s'exprimer ses talents d'artistes, on déclenche très souvent l'apparition du clavier virtuel. Il arrive également que l'on appuie sur les touches « home », « menu » ou « back » situées à l'extérieur de l'écran, ce qui n'est vraiment pas pratique. Au final, on déclare assez vite forfait lorsque l'on a besoin d'être rapide pour rédiger des notes avec la version remaniée d'Evernote. Dommage, l'idée était excellente.
Palette dédiée au stylet
Un bon point tout de même : si l'enregistreur vocal est activé pendant la prise de note manuscrite (en réunion, par exemple), Evernote synchronise le son avec l'image. En clair, lorsqu'on clique sur un mot : le curseur de lecture se cale automatiquement sur le timecode qui correspond au moment pendant lequel ce mot a été écrit sur la tablette. En revanche, aucune fonction de reconnaissance d'écriture n'est proposée.
Vient ensuite le programme de capture d'écran qui comble l'une des lacunes d'Andoid (Honeycomb compris). Une fois la « photo » prise, on peut mettre des éléments en évidence en les entourant à l'aide du stylet, ou en les annotant. Par la suite, ces captures d'écran peuvent être sauvées dans l'appareil, ou envoyés sur le Web (email, réseaux sociaux, etc.). Un bon point.
La capture d'écran enfin présente de façon native sur Android. Le système est très pratique pour réaliser des annotations.
HTC Sense 2.1 : des améliorations esthétiques et visuelles [/anchor]
La toute nouvelle version de Sense qui équipe la tablette d'HTC apporte son lot de nouveautés. Tout d'abord, la transition entre les différents bureaux virtuels d'Android s'opère avec un effet de carrousel 3D particulièrement réussi.Animation « carrousel 3D » des bureaux virtuels
Sur le plan pratique cette fois, on peut désormais déverrouiller l'appareil tout en lançant une application de son choix en un unique mouvement. L'opération s'effectue simplement en faisant glisser l'un des 4 raccourcis (pourquoi pas davantage ?) personnalisables vers le centre de l'anneau situé à la base de l'écran. Il fallait y penser. Autre point appréciable : un gestionnaire de tâches est directement accessible depuis le volet de notifications.
Un nouveau système de verrouillage particulièrement astucieux
Viennent ensuite les nombreuses améliorations apportées aux programmes embarqués. Ainsi, du navigateur Web à la visionneuse photo et vidéo en passant par le lecteur audio, HTC Senses imprime sa marque. On peut également évoquer l'intégration de Facebook, Twitter ou FlickR au cœur du système (carnet d'adresses, agrégateur « Friend stream », fonction « envoyer vers », etc.), ainsi que les nombreux Widgets ou programmes développés exclusivement pour cette surcouche (quelques exemples dans le chapitre suivant).
Réseaux sociaux, partage, foule de Widgets
À cela, on peut ajouter HTC Sync, un programme de synchronisation « desktop » dédié aux environnements Windows ou sense.com, un service en ligne similaire dans son principe à MobileMe (Apple). Sense fait toujours partie des meilleurs surcouches Android disponibles à ce jour.
Jeux et applications [/anchor]
Comme nous avons pu le voir au cours des chapitres précédents, l'offre native d'Android est parsemée de nombreuses applications annexes développées par HTC. Intéressons-nous cette fois à la problématique du jeu et des services en ligne...Il peut être intéressant de comparer le rendu 3D offert par le Snapdragon 1.5 GHz avec un même jeu sous Tegra 2. Pour se faire une idée précise, nous avons installé et lancé Dungeon Defender, un « Tower Defense - RPG » basé sur l'Unreal Engine qui n'est pas forcément réputée pour sa légèreté. Le verdict est sans appel : les textures 3D sont aussi fines que colorées, et l'animation est parfaitement fluide. Pas de doutes, la puce de Quacomm en a vraiment sous le capot ! L'HTC Flyer n'a pas à rougir face à la concurrence Tegra 2.
Dungeon Defender sur HTC Flyer : une fluidité impeccable accompagnée de textures riches en détail. À gauche : Reckless Racing s'exécute sans soucis.
Parlons cette fois des nouveaux services introduits lors de la conférence de presse de Barcelone en février dernier. Pour l'heure, le kiosque de téléchargements de films (HTC Watch) se limite à quelques bandes-annonces en anglais. HTC ne communique pas de date d'ouverture du service en France.
HTC Watch : aucun titre disponible à la location pour le moment
Vient ensuite OnLive , le fameux service de location de jeux vidéo « cloud ». OnLive donne accès à une bibliothèque d'une cinquantaine de jeux que l'on trouve habituellement sur PC ou consoles, Xbox 360 ou PS3. Pas de trace d'OnLive pour le moment, il faudra encore prendre son mal en patience.
OnLive sur HTC Flyer
Remarque : Avec OnLive, les titres sont exécutés côté serveur puis, l'image du jeu est streamée sur l'écran de la tablette. Le tout se joue à l'aide de contrôles tactiles sur l'écran, ou via une manette optionnelle (probablement Bluetooth). Autant être clair : compte tenu des problématiques de temps de réponse (à plus fortes raisons sur les réseaux mobiles), et des difficultés d'ergonomie entraînées par la disposition de nombreux boutons sur un si petit écran tactile, on est en droit d'avoir des doutes concernant le bon fonctionnement de l'ensemble. Nous ne manquerons pas de vous tenir informés lors du lancement du service.
Communiquer avec l'HTC Flyer[/anchor]
Commençons par clarifier un point : le modèle 3G (testé dans ces colonnes) ne permet pas de passer des appels voix (hors VoIP), que ce soit en mode mains libres, ou avec le kit mains libres filaire fourni. En revanche, on trouve tout de même un petit client SMS embarqué.Client SMS et interface de Skype sur HTC Flyer
Pour la VoiP et la visioconférence, HTC s'en remet aux utilisateurs puisqu'aucune solution prête à l'emploi n'est proposée. Dommage, on aurait apprécié de pouvoir tirer instantanément parti des possibilités offertes par la webcam intégrée.
Contacté par nos soins, HTC recommande d'utiliser Skype. Seul bémol : la version Android ne supporte pas encore la visioconférence... Autre point à signaler avec Skype : en VoIP, l'ensemble des sons sont dirigés vers l'oreillette droite ?!
Image émise par la Flyer, et reçue par la version iOS de Tango. La qualité d'image est très moyenne, lorsque cette dernière n'est pas hachée par des lignes parasites.
Pour tester l'objectif, nous avons dû nous rabattre sur Tango. Le résultat obtenu est quasi inexploitable, l'image étant constamment entrecoupée d'énormes déformations. Ces soucis semblent être imputables à Tango, et non la tablette d'HTC.
Performances[/anchor]
Benchmark Pi
Benchmark Pi détermine le nombre de millisecondes nécessaires au calcul du nombre Pi. Alors que la présence d'un processeur simple cœur laissait planer le doute, l'HTC Flyer prouve qu'elle est en mesure de rivaliser avec les meilleurs processeurs mobiles du moment. À quelques millisecondes près, la tablette d'HTC talonne le score d'un Optimus 2X sous Tegra 2 (double cœur).CaffeineMark
Même tendance constatée avec CaffeineMark qui se base sur l'environnement Java : l'HTC Flyer décroche la seconde place, coincée entre deux tablettes Honeycomb sous Tegra 2 !SunSpider
Place au Web avec Sunspider, le benchmark JavaScript des auteurs du moteur de rendu HTML Webkit (Safari, Chrome...). Même si les résultats sont intimement liés aux performances du navigateur Web, l'issue du test confirme les bons indicateurs des épreuves précédentes. La Flyer s'en tire très bien, faisant à peine moins bien qu'un iPad 2.Neocore
On passe cette fois à une estimation du rendu 3D avec Neocore, un benchmark Open GL conçu par Qualcomm. Compte tenu de la diversité des firmwares des appareils listés, et du fait que Neocore se limite toujours au GL-ES 1.1 (le système mobile de Google est passé au GL-ES 2.0 depuis Android 2.0), le résultat est à prendre avec des pincettes. Le test indique que l'on se situe à un niveau inférieur au Galaxy S mais dans la pratique (voir chapitre consacré aux jeux avec Dungeon Defender), le rendu 3D si situe au niveau de ce que l'on peut observer sur Tegra 2.Au final, la tablette d'HTC tient la dragée haute aux concurrents Tegra 2. La pratique confirme les chiffres puisque l'appareil se montre réactif, et performant en calcul 3D.
Autonomie
On boucle cette série de tests avec l'épreuve d'autonomie en lecture vidéo. Un fichier MP4 H264 dont la résolution est identique à celle d'un DVD est lu en boucle avec le lecteur natif d'Android jusqu'à épuisement complet de la batterie. Pendant toute la durée du test, l'écran reste actif (luminosité à 80%) et le Wi-fi est activé (mais pas le Bluetooth). Pour nous situer sur un pied d'égalité par rapport aux autres modèles testés, nous avons désactivé le circuit 3G, et retiré la carte SIM.Le petit format, la batterie de 4000 mAh ainsi que le processeur simple cœur laissaient présager un record d'autonomie. Au final, on se situe au niveau de la concurrence Android, loin derrière un iPad 2.
Conclusion[/anchor]
À la suite des premières présentations officielles, l'impatience suscitée par le projet HTC Scribe a vite cédé sa place au doute. Il faut dire qu'après les échecs relatifs des Galaxy Tab et autres Dell Streak, les tablettes de petit format ne sont pas vraiment parties du bon pied. Mettons fin au suspense : dès les premiers instants d'utilisation, la Flyer balaye les craintes d'un revers de main. L'écran est petit, mais la définition de 1024 x 600 (identique à la Galaxy Tab ou au Samsung NC10) offre un bon confort de surf, ou confort tout court. Au passage, même si la technologie Super LCD de Sony offre un rendu légèrement inférieur à celui de l'iPad, elle offre tout de même un angle de vision important, ne souffre pas trop de la lumière ambiante, et propose un rendu haut en couleur, ce qui est particulièrement appréciable.
Les critiques initiales pointaient également du doigt le processeur simple cœur ainsi que l'absence d'Honeycomb. Pour répondre à la première question, il suffit d'utiliser les applications « lourdes » ou de naviguer dans le carrousel 3D pour s'apercevoir que ce Snapdragon cadencé à 1.5 GHz en a véritablement dans le ventre. En matière de calcul 3D cette fois, les jeux que nous avons pu tester offrent un rendu similaire à ce que l'on obtient avec la concurrence sous Tegra 2. Il ne reste qu'à savoir si ces bonnes performances seront conservées après passage sous Honeycomb (HTC promet une mise à jour sans préciser de date).
Puisque nous abordons ce point, l'absence probablement temporaire d'Honeycomb ne constitue en rien un handicap. À l'heure où nous écrivons ces lignes, les applications conçues spécialement pour ce système ne sont pas assez nombreuses pour porter préjudice à l'appareil d'HTC. En pratique, face à ce Gingerbread boosté au « Sense », Android 3.0 et 3.1 conservent simplement l'avantage d'un client mail mieux optimisé, et de versions de Google Maps ou Google Earth plus abouties. Pour ce qui est de l'interface, d'aucuns iront même jusqu'à préférer celle qui équipe la Flyer, arguant qu'elle est plus simple à prendre en mains lorsqu'on est habitué aux smartphones Android. Un (Honey) comble qui pourrait servir de base de réflexion avant l'arrivée d'Ice Cream Sandwich, une future mouture d'Android qui unifiera les interfaces tablette et smartphone.
On pourrait poursuivre ces éloges en évoquant la qualité des matériaux, la finition irréprochable ainsi que la foule d'amélioration apportée par Sense, mais nous nous arrêterons là. En revanche, si le Taiwanais signe un quasi sans faute, le positionnement tarifaire ne semble pas être judicieux. À 499,99 euros le modèle Wi-Fi 16 Go, ou 680 euros pour une version 32 Go Wi-Fi, les clients potentiels réfléchiront à deux fois avant de franchir le pas.
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