De son côté, Apple se défend en affirmant que sa tablette fonctionne en 4G uniquement en Amérique du Nord via les bandes de fréquences 700 et 2 100 MHz, la firme ne garantit donc pas le très haut débit mobile en 4G dans les autres territoires où l'iPad est vendu. Par exemple, la France a récemment délivré des droits d'utilisation sur les bandes de fréquences de 800 et 2 600 Mhz.
Selon The Age, les avocats d'Apple Australie ont indiqué que le groupe entendait mieux informer ses clients en leur envoyant notamment un e-mail leur précisant quelles sont les spécifications techniques exactes de ce dernier iPad, notamment en matière de connexion. La firme propose également de rembourser les consommateurs qui s'estimeraient lésés par ce défaut d'information.
Pour rappel, l'iPad 4G est muni d'un modem Qualcomm MDM9600 associé à l'émetteur-récepteur Qualcomm RTR2600. Celui-ci est en charge de l'émission et de la réception des radiofréquences et ne peut donc prendre en compte qu'un spectre prédéfini de fréquences. Le constat est donc simple, un utilisateur devra éventuellement racheter un nouvel appareil s'il désire utiliser une connexion en 4G (en tout cas en France). A défaut, il pourra souscrire à des offres utilisant l'HSPA+ et le DC-HSDPA, autorisant des débits allant jusqu'à 42 Mbps.
L'audience sur le fond se tiendra le 2 mai prochain. Apple devrait utiliser ce supplément d'information comme un argument de sa bonne-foi.