John Gruber, blogueur Apple dont la renommée n'est plus à faire, se livre sur son blog Daring Fireball à une analyse en forme de post-mortem sur l'iPad — qui soufflera en avril prochain ses 10 bougies.
« The iPad Awkwardly Turns 10 »
En quelques mots :
- Quand Steve Jobs monte sur scène ce matin du 3 avril 2010, les plus enthousiastes s'imaginent déjà un produit aussi révolutionnaire que l'iPod le fût pour l'industrie musicale. Mais après la levée de rideau sur l'iPad, beaucoup sont restés de marbre, dénonçant un produit qui n'est autre qu'un « gros iPhone »
- Les promesses initiales de Jobs intercalaient l'iPad entre un smartphone et un ordinateur portable. Un contrat qui, d'après John Gruber, n'est qu'à moitié rempli. En cause : un multitâche grossièrement complexifié par une interface utilisateur perturbante.
- Sur iPad, si vous souhaitez afficher deux applications côte à côte, il vous faut user de deux techniques différentes pour les faire s'afficher. Ouvrez d'abord la première en tapotant sur l'icône de l'application. Pour la seconde, il faut faire apparaître le dock (swipe haut), maintenir appuyé son doigt sur une application, puis glisser promptement cette application vers un bord de l'écran. Impossible à deviner, selon John Gruber, pour quelqu'un qui n'a jamais vu faire. Aussi, l'iPad a beau être un formidable appareil multimédia, il peine en réalité à offrir plus de flexibilité qu'un iPhone, tout en étant incomparablement moins polyvalent qu'un ordinateur portable.