Huawei a présenté sa MatePad Pro, la tablette Android la plus premium du marché. Et si elle ne profite pas de Google Play Store, elle fait valoir d'autres arguments.
Huawei a officiellement lancé sa nouvelle tablette haut de gamme, la MatePad Pro. Voici ce qu'il faut retenir de ce produit.
Pas de services Google et un écran poinçonné
On commence par la partie qui fâche : comme les Mate 30 et Mate 30 Pro, l'appareil dispose bien du système d'exploitation Android 10 et de la surcouche logicielle EMUI 10, mais pas des applications et services Google.En d'autres termes, pas de de Play Store pour télécharger et installer les applications sur cette MatePad Pro, ce qui signifie qu'il vous faudra aller les chercher sur un autre magasin, ou en récupérer l'APK. À l'instar de ces smartphones, ce simple fait risque de faire perdre à Huawei une bonne partie des clients hors de Chine s'il décide de commercialiser la MatePad Pro sur d'autres marchés.
Néanmoins, la tablette ne se résume pas qu'à cette absence. On note notamment l'introduction d'un écran poinçonné, caractéristique qui n'est plus rare sur les smartphones mais que l'on n'avait pas encore vue sur une tablette. On a ici affaire à une dalle LCD de 10,8 pouces avec définition 2 560 x 1 600 pixels et format 16:10. Les bordures ont été réduites, même si on n'atteint pas le résultat propre aux smartphones.
La recharge inversée est là
Autre élément intéressant sur la MatePad Pro : l'autonomie. Elle dispose en effet d'une batterie massive de 7 250 mAh compatible avec la recharge rapide 40W. Comme les flagships de Huawei, la tablette embarque aussi la recharge sans fil avec fonctionnalité de recharge inversée. Les performances sont assurées par un SoC Kirin 990 couplé à 6 ou 8 Go de RAM. Selon la configuration, on a droit à 128, 256 ou 512 Go d'espace de stockage.Pour l'instant, la MatePad Pro est seulement annoncée pour la Chine. Elle y sera disponible à partir du 12 décembre 2019. Prix de départ pour la variante la moins équipée : 3 299 yuans, soit environ 425 euros hors taxe. À moins que Huawei soit autorisé à traiter à nouveau avec Google, il est probable qu'elle ne soit pas vendue en France.
On sait que Microsoft a réussi à convaincre l'administration américaine de lui laisser vendre ses logiciels au constructeur chinois, il y a donc une chance que Google y parvienne également...
Source : 9To5Google