« Nous avons développé une technologie de pilotage automatique pour les voitures », expliquait Sebastian Thrun, ingénieur chez Google au mois d'octobre 2010. La firme californienne a ainsi mis au point des véhicules équipés de caméras vidéo, de capteurs sensoriels ainsi que d'un télémètre laser pour analyser l'état du trafic routier. L'Etat du Nevada fut le premier à autoriser la mise en circulation de ces véhicules sur ses autoroutes afin de permettre la mise en œuvre de tests. Cette même décision fut prise ensuite par le sénateur californien Alex Padilla, lequel affirmait : « la vaste majorité de ces accidents est due à des erreurs humaines ». De son côté Google compte bien montrer l'ampleur de ses travaux en termes de sécurité.
Sur son blog officiel, la société explique qu'après avoir parcouru plus d'un million de kilomètres sur autoroutes, les travaux se sont ensuite portés en centre ville, pour des calculs de précision. Chris Urmson, directeur chargé du projet, affirme que certaines situations pouvant sembler complexes pour l'œil humain restent toutefois très prévisibles pour l'algorithme d'un ordinateur, lequel est capable de calculer simultanément plusieurs paramètres.
Dans la vidéo ci-dessous, Google explique que le dispositif est capable de reconnaitre les zones en construction et notamment les cônes orange de marquage pouvant altérer la trajectoire de la voie. La voiture autonome est en outre capable de repérer les obstacles, tels que les voitures garées sur le bord de la route et débordant sur la chaussée. Outre la gestion du trafic sur un carrefour, le système de Google est capable de repérer un cycliste, notamment lorsqu'il lève son bras pour indiquer son chemin, ou lorsqu'il se trouve à l'arrière du véhicule et s'apprête à le dépasser par la droite.