Présentation de BrutX
Lancé en avril 2021, BrutX est une plateforme de SVoD au contenu particulier. En effet, l'accent y est mis sur les séries, films et documentaires provenant de créateurs engagés, qui souhaitent raconter des histoires modernes et sans tabous. On y trouve quelques œuvres originales exclusives au service, souvent assez courtes, qui traitent de sujets variés et souvent de société comme la nourriture, la sexualité, la criminalité, l'écologie ou encore de groupes de personnes spécifiques. On trouve aussi du contenu venant d'ailleurs. Qu'il s'agisse de films ou de séries, des choses assez récentes côtoient le plus ancien, comme, par exemple, la sympathique série Patrick Melrose et l'anime culte Death Note. Enfin, autre spécificité, BrutX met en avant une sélection de ce que regardent et apprécient des personnalités comme Booba, Reda Kateb, Géraldine Nakache, Natoo et d'autres.
Uniquement accessible via un abonnement de 4,99€ par mois (sans période d'essai), BrutX peut être regardé depuis de nombreux endroits. Le site web sur ordinateur bien entendu, plusieurs box Internet (Orange, Free...), mais aussi des applications Android (et Android TV) et iOS, avec compatibilité Chromecast et Airplay. Nous nous intéresserons ici à la mouture Android, mais la plupart des fonctionnalités évoquées sont sans surprise également disponibles dans les autres versions.
L'interface de BrutX
Après s'être connecté à l'appli (via un couple email/mot de passe ou en passant par des boutons Facebook ou Google), on relèvera pour commencer qu'il est impossible de s'abonner au service depuis l'application. Il faudra obligatoirement passer via le site web. Cela devrait heureusement changer d'ici fin avril.
Au premier abord, tout semble assez classique : profil en haut à gauche (avec le minimum syndical, à savoir adresse email et statut de son abonnement, pas de profils ou de changement de mot de passe, par exemple), recherche simple en haut à droite et différents boutons en bas. Tous parlent d'eux-mêmes : Accueil, Explorer, Ma liste et enfin Téléchargements. Au milieu de l'écran, BrutX met en avant ses propres œuvres et un large carrousel montre divers contenus. En scrollant vers le bas plusieurs catégories par genres ou thématiques se montrent, telles que "Séries à binger", "Sex, docs and rock'n'roll", "Histoires courtes" ou encore "Et eux, qu'est-ce qu'ils regardent ?". On relèvera par ailleurs l'absence d'une ligne indiquant les œuvres en cours à reprendre.
Chaque œuvre dispose de sa fiche personnelle, avec tout ce que l'on est en droit d'attendre d'elles : tags, casting, résumé, informations diverses ou encore boutons pour ajouter à sa liste ou télécharger. Et puisque l'on parle de télécharger, dans le cas d'une série impossible de sélectionner la qualité et surtout les épisodes à télécharger (ou non) : l'application récupère l'intégrale, ce qui peut rapidement poser un souci de place.
L'interface de lecture de BrutX
A l'instar de son interface globale, l'interface de BrutX va à l'essentiel en attendant (on l'espère) des ajouts et améliorations. Si la barre de navigation est heureusement bien là, pas de boutons pour avancer/reculer avec précision ou même mettre en pause. Un bouton pour passer à la vidéo suivante dans le cas d'une série est là, tandis que les raccourcis Chromecast et coupure du volume se trouvent en haut à droite avec les options.
Dans ces dernières, il est possible de choisir la qualité de la vidéo, la vitesse de lecture, la piste audio et enfin les sous-titres. On aurait d'ailleurs apprécié la présence des sous-titres originaux, et pas que ceux en français.