Pourquoi jouer à MiniStrike ?
Les fans de CS trouveront ici un dérivé humoristique de leur titre préféré. MiniStrike est spécialement conçu pour un usage mobile. C’est un strict multijoueur en ligne.
Une ambiance western ?
Le lancement de MiniStrike est accompagné par une musique inspirée des fameux westerns spaghetti de Sergio Leone. Nous comprenons bien vite que cette app est emplie de distrayant clins d’œils. Elle revendique et assume complètement son côté farfelu.
Lors de notre connexion, nous constatons la présence de 6 serveurs seulement. On peut s’y connecter ou choisir d’en créer un. Ce titre se pratique exclusivement en ligne. De nombreuses publicités surgissent en plein écran et viennent casser notre immersion. Une fenêtre située à gauche de l’écran d’accueil recense les différentes actualités de l’univers MiniStrike.
Les graphismes sont assez basiques, mais l’interface est réussie : elle est claire et rapidement compréhensible. Pas besoin de tuto pour prendre le jeu en main ! La musique et les effets sonores sont d’une qualité tout à fait honorable.
Un gameplay plutôt addictif
Les affrontements ont lieu au sein de cartes plutôt petites. Deux équipes de 5 joueurs se font face. Les maps sont assez peu détaillées, on pourrait même dire que les décors sont réduits au strict minimum. Les personnages sont assez bien modélisés et leurs mouvements sont fluides. On note cependant quelques freezes et bugs de rendus.
Le pouce gauche pilote nos déplacements, tandis que le droit dirige le regard et contrôle notre arme. Les parties sont rapides (3 minutes). MiniStrike instaure d’emblée un rythme haletant. Quelques minutes sont nécessaires pour apprendre à bien piloter notre avatar. Les ennemis sont vifs et il convient de preuve d’une certaine dextérité et de bons réflexes pour espérer survivre dans l’arène. En cas de victoire, nous pouvons récupérer l’arme de l’adversaire. Des fonctionnalités, parfois fantasques (danses de célébration semblables à celles de Fortnite), peuvent être débloquées en regardant des vidéos sponsorisées.
Nous pensions jouer à une app « bon enfant ». Après quelques minutes de jeu, nous comprenons mieux la classification PEGI 12. Il s’avère qu’hormis les graphismes et certains effets visuels originaux (fantôme en cas de décès), MiniStrike se révèle plutôt violent. Nous retrouvons la filiation directe avec son illustre modèle. Le développeur à l’origine de ce projet, ré-interprète fidèlement les recettes qui ont fait le succès de Counter-Strike.