En mai 2014, le service ProtonMail était lancé en bêta privée. Strictement centré autour de la sécurité de l'internaute, il a été conçu par des ingénieurs du CERN (Organisation européenne pour la recherche nucléaire), de Harvard et du MIT. L'idée est de contrer les pratiques de surveillance massives mises à nu par Edward Snowden, en proposant un service de messagerie sécurisé.
ProtonMail disposerait actuellement de 350 000 testeurs et aurait récolté 550 000 dollars émanant de dons effectués par 10 000 personnes à travers le monde. Toutefois, Proton Technologies explique avoir effectué sa première levée de fonds en récoltant 2 millions de dollars de la part du fonds d'investissement Charles Rivers Ventures et de l'incubateur suisse FONGIT.
Proton Technologies est actuellement basé en Suisse afin de ne pas dépendre des lois américaines ou de l'Union Européenne. Avec cet argent, la société développera de nouvelles fonctionnalités pour son webmail et déménagera à Genève tout en étoffant ses fermes de serveurs.
Pour mémoire, ProtonMail simplifie le traditionnel chiffrement PGP et repense la gestion des clés publiques/privées en proposant d'envoyer des messages chiffrés (voire éphémères) pouvant être décodés par un mot de passe détenu par le destinataire.
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