© Dima Solomin / Unsplash
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WhatsApp passe à l'offensive et soumet son concurrent Telegram à une série de critiques très dures.

Longtemps dominant dans le domaine des applications de messagerie, WhatsApp doit de plus en plus faire avec la concurrence dont fait partie Telegram, qui réunit plus de 700 millions d'utilisateurs à travers le monde. Mais ce rival ne serait pas exempt de défauts, selon le patron de WhatsApp, Will Cathcart.

Telegram n'offrirait pas toutes les sécurités de WhatsApp…

Telegram doit avoir les oreilles qui sifflent en ce moment. Après un article du Wired critiquant la possible infiltration de l'application par les autorités russes, c'est maintenant son compétiteur WhatsApp qui lance les hostilités. C'est donc son patron, Will Cathcart, qui vient de multiplier les critiques.

Il rappelle ainsi que Telegram n'est pas une application offrant le chiffrement de bout en bout par défaut, contrairement à WhatsApp. Ce chiffrement n'est d'ailleurs tout simplement pas disponible pour les conversations de groupe et ne peut être activé que pour les échanges secrets.

L'application créée par les frères Dourov a déjà répondu par le passé à de telles objections en critiquant à son tour WhatsApp. Elle rappelait ainsi que la sauvegarde de conversations sur Google Drive faisait que ces dernières pouvaient ne plus être couvertes par le chiffrement de bout en bout dont s'enorgueillit la filiale de Meta.

… et pourrait être infiltrée par le Kremlin

Néanmoins, la plus grosse accusation s'appuie directement sur l'article du Wired qui inquiète particulièrement, puisqu'il expose une potentielle infiltration du Kremlin dans l'application. Pour rappel, Telegram a toujours déclaré refuser de transmettre les données des utilisateurs aux gouvernements.

Mais l'article du média américain laisse penser autre chose, avec le témoignage de plusieurs activistes dissidents russes qui expliquent que leur conversation secrète, normalement chiffrée, réagissait bizarrement. Cela leur a laissé croire qu'une partie tiers avait peut-être intégré leurs échanges.

Will Cathcart a achevé sa critique sur Twitter en recommandant l'utilisation d'autres applications chiffrées de bout en bout et en rappelant que si les utilisateurs ne voulaient pas rejoindre WhatsApp, il existait d'autres alternatives intéressantes. Et si Signal était finalement le grand gagnant de cette bataille ?

WhatsApp
  • Chiffrement de bout en bout
  • Appels audio et vidéo gratuits
  • Compatibilité multiplateforme
9 / 10

Sources : Wired, GSMArena, Gizchina