© Salto
© Salto

La plateforme de streaming vidéo Salto vient tout juste de fêter son premier anniversaire, mais ses premiers pas ont été plus que mouvementés.

Finalement, le Conseil d'État a rejeté les accusations d'entente commerciale entre les trois groupes audiovisuels formulées par l'opérateur Free.

Des débuts compliqués pour le service SVoD français

Le service, né de l'alliance entre les groupes TF1, France Télévisions et M6, a pris un retard très important lors de son développement et a dû notamment attendre l'accord de l'Autorité de la concurrence avant de voir officiellement le jour.

Les trois acteurs ont du montrer patte blanche en s'engageant à limiter au strict minimum l'échange de données commerciales et à veiller à ce que les dirigeants en charge de la plateforme de SVoD ne participent pas aux achats de programmes ou à la distribution des chaînes pour leurs actionnaires respectifs.

Free ne croit pas à ce contrat vertueux qui lie les trois industriels et a saisi le Conseil d'État pour faire casser l'accord obtenu auprès de l'Autorité de la concurrence. Le rapporteur public en charge du dossier, Laurent Cytermann, semblait suivre l'avis de l'opérateur, mais la haute juridiction a finalement tranché en faveur de Salto et estimé que les restrictions mises en place par les trois groupes médias sont suffisantes.

Salto peut donc continuer son petit bonhomme de chemin, même si son développement s'avère compliqué dans un contexte ultra concurrentiel. Le service franco-français compterait aujourd'hui entre 350 000 et 450 000 abonnés, dont une part non négligeable de clients en période d'essai gratuite. L'entreprise aurait perdu 40 millions d'euros au premier semestre 2021 et s'attend à 100 millions de pertes au total durant cette année.

Salto
  • moodRemboursement sous 30 jours
  • devices1 appareil
  • live_tvQualité vidéo : HD
  • downloadLecture hors ligne non disponible
  • escalator_warningEspace enfant disponible
6 / 10

Source : Capital