Mesurant 96,7 x 54 x 22 mm pour 130 g, ces deux nouveaux vidéoprojecteurs de poche mettent l'accent sur l'autonomie. Ils intègrent pour ce faire une batterie, un haut parleur et un lecteur multimédia, et ne dépendent donc d'aucun autre appareil.
Le projection proprement dite exploite la technologie DLP et la LED, une combinaison délivrant une image d'une définition de 640 x 460 pixels et d'une luminosité de 30 lumens modestes, pour un taux de contraste de 1500:1. Le rapport de projection de 1,6:1 permet de projeter une image de 1,5 m de diagonale d'un peu plus de 2 m de distance, y compris sur un mur jaune, rose, vert ou bleu, à l'aide d'une fonction de compensation.
Les deux modèles présentent la particularité d'offrir la fonction « USB QuickLink », matérialisée en l'occurrence par deux ports USB, l'un hôte, l'autre esclave, qui forment une dragonne lorsqu'ils ne sont pas utilisés.
Ils embarquent un lecteur multimédia pouvant décoder de la vidéo Full HD 1080p en H.264 ou Motion JPEG et en MKV, MP4, MOV ou AVI, du son en MP3 ou WAVE (mais malheureusement pas AAC) et des photos en JPEG, depuis un support de stockage connecté au port USB hôte (une clé USB comme un appareil photo), une carte microSDHC ou la mémoire interne de 2 Go, à laquelle on accède au moyen du port USB esclave. Celui-ci permet également d'en recharger la batterie, qui offre une autonomie de 1 h 30 à 30 lumens, ou de 2 h au maximum.
Le « PicoPix 2330 » se distingue à ce titre en offrant une « connexion vidéo directe », permettant de diffuser n'importe quel contenu depuis un iPhone ou tout autre appareil mobile, au moyen du port USB esclave.
Les « Philips PicoPix PPX 2230 » et « PPX 2330 » seront commercialisés en France au mois d'avril pour respectivement 250 et 280 euros.