Connue depuis des années, la vidéoprojection laser peine à se frayer un chemin vers nos salons, desservie par son coût, que ne justifie pas toujours la qualité d'image obtenue. Pour le chinois Hisense, il serait cependant malvenu d'abandonner toute ambition à son égard dans l'univers grand public. Au CES de Las Vegas, il étaie ses dires avec la présentation d'un nouveau vidéoprojecteur reposant sur cette technologie, le Vidaa Max.
Première particularité, et non des moindres : alors qu'on laisse souvent à l'utilisateur le soin d'acheter sa propre surface de projection, Hisense livre son Vidaa avec un écran imposé, couvert d'un revêtement visant à limiter les aberrations optiques qui risquent de survenir lors d'une projection à très courte distance, la lampe qui anime le Vidaa Max ne demandant que 48 cm de recul pour un affichage optimal. Hisense avance une luminosité maximale de 7000 lumens en sortie d'ampoule (avant la réflexion sur l'écran donc), et une durée de vie de l'ordre de 25 000 heures pour cette dernière.
En situation (pièce légèrement plongée dans la pénombre), l'image se révèle très convaincante, contrastée et dynamique sur des sources de bonne qualité. On pourra en revanche déplorer que Hisense s'en tienne au 1080p sur une si grande surface d'affichage, ou l'Ultra HD commence à prendre tout son sens. Le fabricant assure qu'il dispose d'une version 4K sur sa feuille de route, mais celle-ci ne devrait pas voir le jour avant la fin de l'année.
Livré avec son écran, ainsi qu'avec un caisson de basses, le Vidaa Max sera prochainement commercialisé aux États-Unis pour environ 6000 dollars, prix public conseillé. À Las Vegas, Hisense fait grand cas de ce premier projecteur finalisé, après plusieurs années passées à présenter des prototypes. En parallèle, le chinois affirme travailler sur des déclinaisons plus « flexibles » de son projecteur, pour parvenir par exemple à des modèles que l'on pourrait accrocher au mur.