Fullmetal Alchemist : Brotherhood, Kill la Kill, Lastman, DuckTales et Final Space sont, parmi un choix bien trop grand, les cinq séries retenues pour ce deuxième replay, dédié cette fois aux meilleures séries animées et animes de notre chronique Le Veilleur d'écran[s].
Dans un contexte où l'offre en matière de séries n'a jamais été aussi pléthorique, le Veilleur d'écran[s] se propose d'être votre guide à travers les saisons. Qu'il s'agisse d'une ancienne série aujourd'hui culte, d'un carton récent ou d'un show plus anonyme, cette chronique vous aidera à ne perdre votre temps qu'en bonne compagnie.
Après un premier replay dédié aux séries de super héros, place aujourd'hui à un format souvent plus court, au ton (un peu) plus adapté à petits et grands : les séries animées et les animes.
Le Veilleur d'écran[s] en a traité un grand nombre au cours des derniers mois, mais il a fallu faire des choix pour n'en garder ici que cinq. Pas de panique cela dit, certaines œuvres écartées ici reviendront probablement dans un prochain replay…
Fullmetal Alchemist : Brotherhood
Je crois que si je ne devais recommander qu'UN seul anime à regarder, quelle que soit l'appétence ou la connaissance du genre de la personne à conseiller, ce serait Fullmetal Alchemist : Brotherhood.
J'ai en effet bien du mal à trouver des défauts à cette oeuvre qui fait passer ses spectateurs par toutes les émotions, grâce à la riche et prenante histoire de deux frères en quête de retrouver leur corps après un sort d'Alchimie qui tourne mal.
Formidablement bien animée (aussi bien quand le ton est sérieux que comique), chargée en combats et en personnages mémorables, « FMA:B », pour les intimes, prend son temps pour développer correctement son univers dark steam punk ; elle jouit malgré tout d'un excellent rythme et de rebondissements par bateaux.
Bref, foncez sur Netflix pour regarder Fullmetal Alchemist: Brotherhood, mais prenez tout de même garde à ne pas lancer à la place le film en live action, produit par la plateforme.
Lire notre chronique complète : De la perfection de Fullmetal Alchemist: Brotherhood
Kill la Kill
Sur une quarantaine de numéros, la chronique sur Kill la Kill est la seule à n'avoir reçu aucun commentaire. Et je ne vous cacherai pas qu'au delà de la légère vexation, cela me rend surtout triste pour cet anime, tellement épique que j'ai envie d'écrire tout en majuscule quand je l'évoque.
Assurément plus compliqué à recommander à n'importe qui que FMA:B, en raison de son rythme complètement fou et des très nombreuses scènes de nudité partielle, Kill la Kill n'en demeure pas moins une gigantesque claque, que j'ai personnellement reçue trois fois, et avec plaisir.
Abandonnez vous à la quête de Ryūko pour grimper les échelons de l'Académie Honnōji et affronter sa présidente Satsuki, dans des combats toujours plus over-the-top, qu'aucune oeuvre - en dehors du film Promare - n'a aujourd'hui réussi à égaler.
Lire notre chronique complète : Kill la Kill, ou le sommet toujours indépassable
Lastman
Voilà la parfaite transition entre les deux animes précédents et les deux dessins-animés à venir plus bas. Lastman, dessin animé français, s'inspire en effet fortement des animes, puisqu'il sert de préquel à la BD du même nom, elle-même inspirée du trait des mangas. Transition, je vous disais.
Ce n'est pas pour rien que Lastman a été l'une des premières œuvres traitées dans le Veilleur d'écran[s] : tout y est incroyable et j'attends la saison 2 avec une impatience rarement égalée. C'est tout simplement ce que l'on a produit de meilleur en France depuis longtemps.
Il est question d'y suivre les (més)aventures de Richard Aldana, un boxeur à grande gueule, dans la ville de Paxton, où la modernité et les embrouilles côtoient une légère touche de fantasy dont je ne dirai rien. Le show est brillamment écrit, rythmé (les épisodes font 13 minutes maximum), doublé, animé et mis en musique et… non, vraiment, regardez Lastman puis lisez les BD.
Lire notre chronique complète : Lastman, la série qui va vous sonner
DuckTales
Les recommandations de cet article ne sont jusqu'ici pas trop adaptées aux plus jeunes, et il est temps de corriger cela. Cela dit, le récent reboot de DuckTales disponible sur Disney+ dont il est question ici est également très bien adapté aux « vieux enfants » - dont je fais partie.
En parfait équilibre entre respect de l'original et modernité, cette nouvelle version est un régal, sur tous les plans : animation, doublage (en VO en tout cas), humour, références, émotions… Tout y est. C'est l'une des séries dont j'attends le plus chaque semaine le nouvel épisode, tant je passe un bon moment devant.
Que vous soyez déjà fan ou non de La Bande à Picsou, jetez vous sur cette nouvelle version sans réfléchir, ou mettez vos enfants devant.
Final Space
Terminons cette sélection avec une série qui n'a pas (encore ?) fait l'objet d'une chronique complète, mais qui a été évoquée dans notre sélection des meilleures séries animées. Il faut dire que si j'avais beaucoup aimé sa première saison, assez fraîche, drôle et surprenante, la seconde démarre avec trois épisodes tellement en-dessous en termes de qualité que j'avais abandonné le show.
Et pourtant, sur les bons conseils d'une personne avisée (Ludo, de la rédaction, pour ne pas le nommer), j'ai récemment repris la saison 2. Grand bien m'en a pris, puisque le niveau de la saison 1 revient dès l'épisode 4 pour ne plus repartir.
Série de SF humoristique (mais pas que), Final Space propose une fort sympathique galerie de personnages tous plus naïfs et/ou attachants les uns que les autres. Et si vous croyez que bébé Yoda est la chose la plus mignonne à la télévision en ce moment, attendez de voir Mooncake.
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