En 2000, Internet commence à se démocratiser en France. Pour séduire les foyers encore réticents, Oreka propose le 1er accès à Internet gratuit en échange d'une barre publicitaire affichée en permanence à l'écran.
Dans le cadre de notre rétrospective « Clubic fête ses 15 ans », revenons aujourd'hui sur le fameux Oreka. Un an après l'avènement de fournisseurs d'accès à Internet comme Free, Freesurf ou Liberty Surf, qui ne facturaient pas d'abonnement mais seulement le temps de connexion, Oreka offre les 18 premières heures en échange d'une barre publicitaire. Il ne s'agissait pas d'un bandeau inséré sur un site Internet, mais d'un logiciel à part entière, qui s'affichait sur toute la largeur de l'écran au-dessus ou en-dessous du navigateur Internet.
On se souvient aujourd'hui des parades imaginées pour simuler une activité humaine et maintenir la connexion active pendant de longs téléchargements. C'était l'époque du modem RTC 56K !
// Internet 100% gratuit : abonnement et communications
Publié par Jerryle23 mai 2000
Le fournisseur d'accès Oreka lance un accès à Internet 100% gratuit : vous ne payez ni l'abonnement, ni les communications téléphoniques.
L'offre d'Oreka comprend 18 heures mensuelles complètement gratuites à condition d'avoir en permanence une barre de publicité (voir ci-dessous) lors de vos connexions. Par ailleurs la page de démarrage de votre navigateur sera celle d'un des sponsors d'Oreka.
Au dela du forfait, les communications seront facturées au tarif local.
On se demande ou le gratuit/pub va nous conduire : on imagine déjà la voiture gratuite (les vitres et la carrosserie couvertes de pub), la maison gratuite (la publicité remplaçant la tapisserie)...
Par Romain Heuillard
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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