L'Arcep lance une consultation publique jusqu'à septembre avant le début de la procédure d'attribution des fréquences aux quatre opérateurs. L'État espère récupérer plusieurs milliards d'euros.
L'Arcep a officiellement ouvert la procédure d'attribution des fréquences 5G aux opérateurs. L'organisme de régulation des télécoms débute aujourd'hui une consultation avec les différents acteurs impliqués dans le déploiement du réseau mobile de nouvelle génération.
Une attribution qui va durer jusqu'au début de l'année 2020
Cette discussion aura lieu jusqu'au 4 septembre précisément, et les enchères seront organisées quelques semaines plus tard. L'État doit décider du prix de cession à prix fixe et du prix de réserve avant de débuter cette mise en vente des fréquences aux quatre opérateurs mobiles.Cette procédure devrait prendre fin au début de l'année 2020, juste à temps pour le déploiement commercial un peu plus tard dans l'année. Selon l'Arcep, chaque opérateur devrait être en mesure de proposer une couverture 5G dans deux villes françaises au minimum.
La couverture plus complète du territoire prendre quant à elle plus de temps, l'autorité de régulation estimant que deux tiers de la population serait en mesure de recevoir la 5G en 2025. Le temps également pour les consommateurs de renouveler leur équipement et d'acquérir des smartphones compatibles.
Plusieurs milliards d'euros attendus par l'État
Les retombées économiques pour l'État devraient être particulièrement confortables. On estime à plusieurs milliards d'euros le montant total des enchères, même si elles ne devraient pas atteindre le montant stratosphérique vu en Allemagne.Il y a quelques semaines, les opérateurs d'Outre-Rhin avaient dépensé un montant total de 6,5 milliards d'euros pour se voir attribuer leurs fréquences, alors que les analystes tablaient pour leur part sur un chiffre compris entre 3 et 5 milliards d'euros au maximum.
Source : Le Monde