Ce n'est un secret pour personne; les équipes techniques de Microsoft travaillent actuellement d'arrache-pied pour développer une nouvelle version majeure de son système d'exploitation mobile : Windows Mobile 7. Ce dernier souhaite proposer une toute nouvelle interface utilisateur manipulable au doigt pour concurrencer ce que propose déjà l'iPhone d'Apple.
Cela n'a pas échappé à Brandon Miniman, un blogueur américain faisant partie du programme MVP (Most Valuable Professionals) de Microsoft chargé de promouvoir les amateurs de services et terminaux de la marque. Ce dernier a en effet publié ce week-end une note sur son webzine relatant de la présentation du système Windows Mobile 7 lors de la réunion annuelle des MVP organisée par Microsoft aux Etats-Unis. Or cette présentation devait rester encore cachée quelques mois, Brandon Miniman ayant signé un contrat lui interdisant d'en parler publiquement. La note en question a donc rapidement été supprimée, même si il en reste encore une trace sur Google. Pire encore, le blogueur en question ne fait désormais plus partie du programme des MVP de Microsoft, le géant des logiciels l'ayant en quelque sorte « licencié ».
Sur le fond, la note restait pourtant plutôt élogieuse sur le système Windows Mobile 7 mais il est vrai assez critique sur le système Windows Mobile 6, trop en retard au niveau des expériences d'internet mobile par rapport à la concurrence. Brandon Miniman rappelait ainsi premièrement que les équipes de Microsoft sont au courant des différents problèmes constatés sur le système actuel et vont totalement les corriger dans sa nouvelle version.
Or, et c'est ce qui a sans doute fâché Microsoft, ce dernier a rappelé que le système Windows Mobile 7 pourrait ravir les amateurs de terminaux de HTC, Palm, Sony Ericsson ou d'autres marques si il était disponible prochainement et non dans les environs de la fin d'année prochaine comme le précisent certaines rumeurs. Pourquoi attendre aussi longtemps ? C'est la question qui a été posée, Microsoft rappelant simplement que certains processus de validation logiciels et périphériques prennent toujours beaucoup de temps. Et en fonction des budgets financiers alloués, les ingénieurs de Microsoft ne peuvent aller plus vite.