Quelques semaines après Orange et son « read&go », c'est au tour de son concurrent SFR de dévoiler son propre lecteur de livres électroniques (livrel).
Compact (18,8 cm x 11,8 cm x 0,85 cm) et léger ( 175 grammes), l'e-Book SFR est dérivé du modèle GeR2 de Ganaxa et s'appuie sur un écran e-ink, l'une des technologies les plus populaires d'encre électronique. Contrairement au prototype d'Orange ou au Kindle d'Amazon, ce modèle n'embarque toutefois pas de connectique cellulaire et impose une liaison bluetooth avec un téléphone mobile, pour se connecter au Net et télécharger de nouveaux contenus.
Comme pour Orange, SFR s'est d'ailleurs associé à des grandes noms de la presse (Les Echos, Le Monde, L'Equipe, Le Parisien, Le Figaro et L'AFP) et de l'édition (Dunod, Flammarion, Hachette, M21 éditions, Plon, Ramsay, Solar) et a mis en place des mesures techniques de protection des contenus.
« Pour garantir aux éditeurs et aux écrivains une protection de leur ouvrage, l'ensemble des contenus téléchargés sur « l'e-Book SFR » est protégé par un système de DRM. Chaque appareil dispose d'un numéro de série unique, les lecteurs sont ainsi identifiés et les fichiers contenant les ouvrages sont cryptés de façon à ce que seuls les lecteurs identifiés puissent les télécharger. Il n'est ainsi pas possible de transférer un ouvrage téléchargé vers un autre e-Book ou autre support. » précise une représentante de SFR.
Une expérimentation d'autant plus sécurisée qu'elle devrait être réservée à une centaine de clients beta-testeurs pendant trois mois, chargés de valider le dispositif, en attendant un probable lancement commercial, attendu dès la fin de cette année.