Le laboratoire virtuel, inauguré en présence d'Éric Besson, secrétaire d'État chargé de la prospective, de l'évaluation des politiques publiques et du développement de l'Économie numérique, compte une cinquantaine de chercheurs. En mettant en place une co-direction entre « scientifiques de classe mondiale et ingénieurs au cœur de la problématique industrielle », Alcatel-Lucent et l'Inria espèrent ainsi « permettre aux réseaux d'étendre leur couverture, leur capacité ou leur qualité de service tout en maitrisant leur coût », précise le communiqué. La conception de réseaux autonomes, plus flexibles, permettra par exemple des usages en interaction avec l'environnement. Les axes de recherches porteront, entre autres, sur les réseaux « spontanés » qui se créent autour d'un événement, l'Internet des objets (IPV6 et terminaux communicants) ainsi que le partage d'informations pour la sécurité routière (communication entre véhicules et infrastructures).
Présent dans 130 pays, Alcatel-Lucent a réalisé des revenus de 17,8 milliards d'euros en 2007. Tandis que l'Inria, qui est sous la tutelle des ministères chargés de la Recherche et de l'Industrie, emploie quelque 2800 chercheurs et a créé 89 entreprises depuis 1984.