Le climat s'est pacifié entre l'exécutif européen et Google depuis que le moteur a annoncé réviser sa politique de confidentialité. Le spécialiste des technologies de recherche web, a indiqué en début de semaine que l'historique des recherches effectuées par les internautes ne sera plus conservé 18 mois, mais 9 mois.
Jacques Barrot, VP de la Commission européenne chargé de la justice, de la liberté et de la sécurité, a déclaré que ce changement est « un grand pas dans la bonne direction », avant d'ajouter que la Commission européenne recommande « jusqu'à 6 mois » de conservation, plutôt que 6 mois fermes.
Les données conservées par Google Inc incluent les mots clés, l'adresse IP et les détails des cookies. Cette collecte 'de base' pourrait-elle servir à identifier un individu, à créer son profil, à déterminer son opinion politique, ses croyances ou encore ses préférences sexuelles ? L'an dernier, Google avait d'ores et déjà décidé de rendre anonymes ses fichiers de logs après une période de 18 mois, au lieu de 24 mois, « afin que les données ne puissent plus être associées à tel ou tel individu ». Sans convaincre... A 9 mois, Google estime avoir répondu aux attentes des critiques.