Non Apple, Google, Nokia, RIM, ou Microsoft ne sont pas les seules sociétés qui développent des systèmes d'exploitation mobiles. C'est le cas également de l'américain Palm et du japonais Access qui se disputent le droit de lancer une nouvelle version du système Palm OS. Pour rappel, Access a racheté il y a quelques temps la société PalmSource, à l'origine du système Palm OS. Mais Palm possède toujours une licence à vie de ce système.
Bien que les versions 1.0 et 2.0 du système ALP, acronyme de « Access Linux Platform », n'aient jamais permis d'aboutir à la sortie commerciale d'un smartphone l'intégrant, Access récidive en annonçant désormais sa version 3.0. Dans le même temps, Access a annoncé la sortie du système « ALP Mini » destiné aux mobiles, smartphones et tablettes internet d'entrée de gamme, qu'il s'agisse de lecteurs multimédia portables ou de set-top boxes. Une fois n'est pas coutume, ce système sera rétro compatible avec les applications Palm OS Garnet et les applications natives Linux.
En terme de fonctionnalités, ALP 3.0 disposera d'une nouvelle interface utilisateur, d'une gestion du terminal à distance, d'une compatibilité GPRS ou 3G et enfin des technologies web mobiles classiques telles que les SMS, MMS, WiFi, Bluetooth, USB, infrarouge, port série, IMAP4 ou POP3. Le système gère également les saisies au doigt ou au stylet, les accéléromètres et les claviers physiques ou numériques. Il sera possible de synchroniser les smartphones ALP avec un PC sous Windows XP ou Vista, voire par les airs avec des services proposés entre autres par les opérateurs mobiles.
Pour le reste, le système ALP pourra gérer des smartphones dotés d'un processeur ARM9 400 Mhz ou supérieur et d'un écran QVGA, HVGA ou VGA avec 65 000 ou 262 000 couleurs au maximum. Le terminal devra enfin être équipé au moins de 128 Mo de mémoire RAM et de 128 Mo de mémoire Flash. L'opérateur Japonais NTT DoCoMo devrait proposer de premiers mobiles équipés de ALP dans le courant du premier semestre 2009.