La nouvelle est tombée ce matin, la justice australienne a reconnu que Sharman Networks était responsable d'encourager le piratage musical via son logiciel d'échange de fichiers P2P KaZaA. C'est donc les maisons de disques Universal, Sony, Warner et Festival Mushroom qui obtiennent gain de cause dans cette affaire qui a suscité de vives réactions.
La justice australienne demande à Sharman Networks, LEF Interactive, Nicole Hemming (principale responsable de Sharman Networks), Altnet (qui propose la technologie de recherche pour KaZaA) et Brillant Digital de payer 90% des frais de justice engagés pour ce procès par l'industrie musicale.
Justice Murray Wilcox, le juge en charge de l'affaire demande à Sharman Networks de mettre en place un système de filtre sur certains mots clés sur l'ensemble des versions de son logiciel. Elle demande également à ce que l'ensemble des résultats de recherches obtenus via la technologie TopSearch d'Altnet liée à KaZaA ne propose que des téléchargements légaux.
Sharman Networks / KaZaA se retrouvent face à un problème légal, financier et technique difficile à résoudre. La fermeture pure et simple du service serait d'ailleurs envisagée, mais il sera toutefois laborieux de fermer un service d'échange de fichiers décentralisés. L'arrêt de KaZaA se limitera certainement à la fermeture du site Web KaZaA et à l'absence de source officielle pour fournir le logiciel d'échange de fichiers, mais le réseau d'échange pourrait continuer d'exister, sous une forme un peu plus « underground / cachée », dirons-nous.
KaZaA reconnu coupable d'encourager le piratage
Par Vincent
Publié le 05 septembre 2005 à 13h28
Vous êtes un utilisateur de Google Actualités ou de WhatsApp ?
Suivez-nous pour ne rien rater de l'actu tech !
Suivez-nous pour ne rien rater de l'actu tech !
Commentaires (0)
Rejoignez la communauté Clubic
Dernières actualités