Après la condamnation d'un voleur de biens virtuels âgé de 15 ans, mercredi dernier, et un meurtre virtuel dans Mapple Story en représailles à un divorce mal digéré, vendredi, la question de l'impact des mondes virtuels sur la vie réelle se pose à nouveau. En effet, depuis la Second Life Liberation Army qui réclamait à l'éditeur Linden Lab le contrôle de son univers virtuel, les attentats visuels lors de la campagne présidentielle française de 2007, ou encore les divers abus sexuels ou matériels, nombre d'affaires ont démontré qu'un évènement virtuel pouvait avoir des implications juridiques très concrètes dans la vie réelle.
Cette fois-ci, c'est une Britannique qui a engagé une procédure de divorce après des infidélités de son mari dans Second Life. Amy Taylor et David Pollard s'étaient rencontrés en 2003 sur Internet, puis avaient décidé d'habiter ensemble. Madame aurait alors découvert l'avatar de son compagnon en pleine action sur Second Life. « Je suis devenue folle, j'étais tellement blessée. Je ne pouvais pas croire ce qu'il avait fait », a-t-elle déclaré à la chaîne de télévision Sky News. De son côté « il ne voyait pas le problème et ne comprenait pas pourquoi j'étais si mécontente ».
Pourtant quelque temps plus tard le couple se marie « pour de vrai ». C'est alors qu'Amy Taylor, qui doutait toujours de la fidélité de son mari, s'est payé les services d'une détective virtuelle. Elle aurait ainsi surpris l'avatar de son mari « en train de faire un câlin à une femme sur un canapé ». Une raison suffisante, selon elle, pour entamer une procédure de divorce qui devrait être prononcée cette semaine.