Alexandre Boussageon, responsable du service, indiquait pourtant au moment du lancement qu'ils restaient dans le cadre de la copie privée car ils s'étaient fait connaître auprès des organismes de gestions des droits. Le service dirigé par Denis Olivennes, pourtant à l'origine d'une loi défendant le respect des droits d'auteurs qui porte son nom, s'est malgré tout attiré les foudres des chaines. « La situation n'était pas claire, il y avait un débat avec TF1 et M6 et j'ai préféré suspendre ce service », a-t-il déclaré à l'AFP, soulignant que l'offre avait été lancée avant son arrivée à la tête du magazine.
« Pourtant notre système ne permettait pas à l'internaute de stocker les programmes, donc ne permettait pas de copie illégale », s'étonne M. Boussageon. Suite à des échanges entres avocats, M6 et W9 n'étaient plus disponibles sur le service depuis déjà près d'un mois, tandis que ceux de TF1 et de NT1 (dont TF1 est indirectement actionnaire) ne l'étaient plus depuis hier.
D'après l'AFP, le Nouvel Observateur reste néanmoins confiant et souhaite pouvoir discuter avec TF1 et M6 pour « arriver à un système qui fonctionne ». Rappelons que M6 (maison mère de Clubic et de NetEco) dispose d'ores et déjà d'un service de rattrapage similaire (catch-up TV) qui lui permet de monétiser lui-même, une seconde fois, les programmes qui ont été diffusés à l'antenne.