Dans un contexte économique assez morose, crise économique oblige, il existe tout de même des acteurs des télécoms qui arrivent à tirer leur épingle du jeu.
Selon le Financial Post, ce pourrait être le cas du canadien Research In Motion qui contrairement à Palm, Sony Ericsson ou Motorola qui licencient à tour de bras devrait recruter pas moins de 1250 salariés dans les prochains mois. Ces derniers devraient être recrutés dans une bonne partie des pays où RIM est présent, de l'Australie aux Etats-Unis, même si l'essentiel d'entre eux devrait être localisés dans la maison mère de RIM, à Waterloo en Ontario, pour travailler dans des bureaux de recherche et développement.
« Ces trois dernières années, RIM a réalisé la même quantité de travail que des sociétés comme Nokia mais avec une fraction seulement de leurs moyens humains. Pour le moment, pour chaque salarié promu, RIM en embauche deux ou trois pour le remplacer. Si restructuration il y a, ce ne sera pas je pense avant quelques années », aurait déclaré un représentant de RIM. Le canadien n'a pas pour le moment officialisé de telles informations qui seront probablement rendues publiques le 18 décembre prochain l'occasion de la publication des résultats financiers de la société pour son quatrième trimestre fiscal.
En mars dernier, RIM comptait 8387 employés, les analystes du marché s'accordant à penser qu'ils doivent être aux alentours d'une dizaine de milliers aujourd'hui. A titre de comparaison, le numéro un mondial des mobiles, Nokia, compte environ 123 000 employés. Mais le directeur financier de la société a annoncé dernièrement des mesures consistant à réduire certains postes de dépense, plan social à l'appui.
Dans le même temps, RIM a lancé il y a quelques heures un nouveau portail mobile accessible depuis l'adresse « blackberry.mobi ». Celui-ci référence toutes les actualités de la marque, de la gamme de smartphones proposés aux derniers services mobiles associés. En revanche, contrairement au site mobile s'affichant par défaut sitôt le navigateur web des smartphones de la marque lancé, aucune logithèque n'est proposée.
Les mobinautes devront donc se contenter pour le moment de deux accès mobiles aux sites de Blackberry en attendant sans doute le lancement en début d'année prochaine du « Application Center », une plateforme mobile de téléchargement de logiciels tiers pour terminaux de la marque et concurrente de l'App Store d'Apple.