Partant du constat que le tactile s'accommode mal à la miniaturisation des écrans, les doigts occultant ce qui est ciblé, des chercheurs ont eu l'ingénieuse idée d'inverser le procéder. Il s'agit de placer une surface tactile de dimensions identiques à celle de l'écran au dos du dispositif. En manipulant cette surface au dessus de laquelle se trouve l'écran, les utilisateurs peuvent utiliser l'interface du dispositif sans la cacher. Le déplacement des doigts est représenté à l'écran par un effet de soulèvement duquel découle une sensation de pseudo-transparence.
Cette nouvelle technologie a pour objectif de rendre le tactile utilisable sur de petites surfaces. D'après les chercheurs, celle-ci aurait permis de réduire au moins de moitié la taille des éléments qu'il est possible de manipuler aisément. Avec le NanoTouch, dont l'écran mesure 2,4 pouces de diagonale (environ 6 centimètres), les chercheurs parviennent à actionner sans peine des boutons mesurant tout juste 1,8 millimètres de diamètre.
Microsoft Research devrait présenter le NanoTouch en collaboration avec les chercheurs du Hasso Plattner Institude de Postdam (Allemagne) à la conférence Computer and Human Interaction à Boston (États-Unis) au mois d'avril 2009.
Prise en main du NanoTouch par le magazine anglophone NewScientist