Spam par SMS : trois mois plus tard, bilan du 33700

Guillaume Belfiore
Par Guillaume Belfiore, Rédacteur en chef adjoint.
Publié le 03 février 2009 à 13h05
00C8000001859182-photo-sms-logo.jpg
Le 21 octobre dernier, Luc Chatel, le secrétaire d'État à la Consommation, a lancé le 33700, un numéro spécial sur lequel les mobinautes peuvent transférer les SMS indésirables. En effet, le gouvernement souhaite enrayer la propagation de ces messages invitant les utilisateurs à composer un numéro surtaxé voir les rediriger vers des sites WAP frauduleux.

Depuis son lancement, le 33700 a reçu 190 000 signalements dont 60% d'entre eux étaient véritablement complets, c'est-à-dire avec l'envoi de deux SMS à la plateforme. Près de 80% de ces messages indésirables (150 000) ont été analysés comme étant potentiellement dangereux et pouvant faire l'objet d'action judiciaires à l'encontre de leurs expéditeurs.

Les opérateurs aussi semblent commencer à jouer le jeu puisque 150 lignes téléphoniques ont été coupées ces trois derniers mois ; cela représenterait plus de la moitié des expéditeurs de ces SMS indésirables.

La Fédération Française des Telecoms déclare que plusieurs dizaines de mises en demeure ont été lancées à l'encontre des éditeurs et qu'en moyenne, plus d'un SMS sur deux à été reporté a fait l'objet d'un signalement.
Guillaume Belfiore
Par Guillaume Belfiore
Rédacteur en chef adjoint

Je suis rédacteur en chef adjoint de Clubic, et plus précisément, je suis responsable du développement éditorial sur la partie Logiciels et Services Web.

Vous êtes un utilisateur de Google Actualités ou de WhatsApp ?
Suivez-nous pour ne rien rater de l'actu tech !
Commentaires (0)
Rejoignez la communauté Clubic
Rejoignez la communauté des passionnés de nouvelles technologies. Venez partager votre passion et débattre de l’actualité avec nos membres qui s’entraident et partagent leur expertise quotidiennement.
Abonnez-vous à notre newsletter !

Recevez un résumé quotidien de l'actu technologique.

Désinscrivez-vous via le lien de désinscription présent sur nos newsletters ou écrivez à : [email protected]. en savoir plus sur le traitement de données personnelles