Le mercredi 4 février 2009 est à marquer d'une pierre blanche. Il marque la fin de la vente en exclusivité de téléphones mobiles auprès des opérateurs mobiles français.
Le 17 décembre dernier, suite à une plainte de Bouygues Telecom, le Conseil de la concurrence à cassé l'exclusivité d'Orange sur l'iPhone. Car France Télécom avait l'exclusivité pendant 5 ans de sa vente en France depuis la sortie du premier iPhone fin 2007. Depuis, SFR et l'UFC-Que Choisir se sont associés à cette plainte après l'appel d'Orange suite à la décision du Conseil. Ce matin, la Cour d'appel de Paris vient de la valider, confirmant la fin de l'exclusivité de l'opérateur sur l'iPhone.
Coup dur pour France Télécom qui a annoncé avoir consacré un budget de 86,5 millions d'euros d'investissements pour s'assurer de la promotion et de l'exclusivité de la vente du premier mobile de la firme à la Pomme sur le territoire français ? Cela pourrait rapidement remettre en cause également la vente du smartphone Blackberry Storm disponible exclusivement via SFR.
Quel impact pour le consommateur ? Si suite à la décision du 17 décembre dernier, quelques boutiques dont la Fnac et PhoneHouse proposaient déjà des iPhone 3G d'Apple non simlockés, ce sont désormais des offres avec subvention de Bouygues Telecom et de SFR qui seront proposées dans les prochaines semaines. Les deux opérateurs sont selon l'AFP en phase de finalisation de contrats de distribution du smartphone auprès d'Apple. Il faudrait attendre un délai de l'ordre de 5 à 6 semaines pour que ces offres soient disponibles.
Reste à savoir quels seront les tarifs du smartphone pratiqués par les 3 opérateurs mobiles, Orange ayant décidé d'écouler ses stocks d'iPhone 3G en fin d'année dernière en baissant son prix de vente avec abonnement. Histoire sans doute de recruter une dernière fois les amateurs de mobiles de la marque avant qu'il soit proposé ensuite auprès de ses principaux concurrents. A noter qu'Orange va déposer un recours devant la Cour de Cassation pour tenter à nouveau de remettre en cause la décision de la Cour d'appel de Paris.