Ce week-end, à Uckange (57), un jeune garçon de 5 ans a poignardé sa sœur de 10 ans parce qu'elle refusait de lui prêter sa console de jeux, rapporte l'édition du 1er mars 2009 du quotidien régional, Le Républicain lorrain. Une occasion de plus pour les spécialistes d'accuser les « écrans » de toutes sortes.
Pourtant, d'autres paramètres entrent en ligne de compte. La mère qui élève seule ces deux enfants dormait au moment des faits, explique le quotidien. Elle avait travaillé toute la nuit. Tandis qu'un couteau de cuisine se trouvait à proximité des deux enfants.
Malgré cela, une psychologue et psychanalyste, citée par l'AFP, relance le débat : cet accès de violence pourrait être lié à la multiplication des images violentes sur les écrans qui entourent les enfants. « Ceux-ci n'évaluent pas la réalité des choses », explique-t-elle. Reste que cet impact négatif n'est pas prouvé. Le débat sur la dualité cathartique (défoulement) et criminogène de la représentation d'un acte violent n'est pas nouveau, en particulier concernant les jeux vidéo.
La fillette, désormais « hors de danger », avait rapidement été secourue par les sapeurs-pompiers avant d'être héliportée vers l'hôpital pour enfants de Nancy-Brabois.
MAJ (03-03-09) : Après expertise, c'est désormais la mère qui est soupsonnée. Selon un chirurgien de l'hôpital où la fillette est hospitalisée, «un enfant de 5 ans n'a pas pu porter un coup d'une telle violence».
Plus tard dans la soirée, la mère à finalement avoué être l'auteure du coup de couteau...