En octobre 2008, la Federal Trade Commission américaine et les autorités néo-zélandaises sont parvenues à enrayer les activités du groupe HerbalKing tenus responsables pour l'envoi de millions de courriers indésirables de part et d'autre de la Toile. Immédiatement, le volume de spams aurait baissé d'un tier. Cependant, d'après l'étude de Google, les spammers auraient redoublé leurs efforts et depuis le premier trimestre 2009, le nombre des attaques augmenterait de 1,2% en moyenne chaque jour.
Les experts soulignent par ailleurs un nouveau type de courrier indésirable ; celui-ci devient désormais géolocalisé après que le botnet a repéré l'adresse IP du serveur de la victime. Le message présente un lien pointant vers un site frauduleux sur lequel est généré un faux titre d'actualité locale agrémenté d'une fausse vidéo. L'internaute tenté de lire le média téléchargera alors un cheval de Troie sur sa machine.
Enfin la firme californienne affirme qu'en 2008, chaque dimanche, l'on observait un pic des spams accompagnés d'un virus en pièce jointe ; une technique permettant de franchir les zones de sécurité de certains professionnels ayant profité du weekend pour mettre à jour leur infrastructure. Cette année ce type d'attaque aurait largement augmenté depuis le mois de mars.
Bien sûr ce rapport de sécurité est aussi un moyen pour Google de promouvoir ses services à destination des professionnels, un milieu que la firme de Mountain View convoite depuis quelques temps déjà.
