Selon Ulrike Tegtmeier, la vice-présidente des produits grand public de Cisco pour les marchés européens, il s'agit plus précisément d' « anti-caméscopes », ne reproduisant pas les mêmes erreurs de ces appareils dédiés à l'enregistrement de vidéos. Et ce pour trois raisons : la facilité d'utilisation (sans ré encodage des vidéos), la portabilité et le coût. « Les caméras Flip Video visent à remplacer les caméscopes que nous connaissons déjà », nous précise-t-elle.
Trois caméscopes « Flip Video » de Cisco sont disponibles avec les Flip Ultra (149 euros), Ultra HD (199 euros) et Mino HD (199 euros). Si le Flip Ultra est presque deux fois plus onéreux qu'un Creative Vado (voire qu'un Kodak Zi6), le prix des autres modèles de la gamme reste similaire à celui de leur concurrent direct, le Creative Vado HD.
Au niveau des différences entre ces trois modèles, les Flip Ultra et Ultra HD de Cisco peuvent enregistrer jusqu'à 2 heures de vidéos et disposent d'un écran transflectif de 2 pouces. Il est possible de les alimenter via deux piles AA sur le Ultra HD ou directement par USB pour le Flip Ultra. Ils possèdent d'ailleurs une prise USB intégrée, ne nécessitant pas de câble additionnel pour les relier à un PC.
Le Mino HD est plus compact avec son écran de 1,5 pouce, léger (95 grammes) et permet d'enregistrer des vidéos HD 720p à 30 images par seconde, tout comme l'Ultra HD. Sauf qu'étant équipé de seulement 4 Go, il ne pourra enregistrer qu'une heure de vidéos. Le Flip Ultra ne permet quant à lui que d'enregistrer des vidéos en qualité VGA. L'ensemble de leurs caractéristiques techniques se trouve à cette adresse.
Tous ces produits sont livrés avec un logiciel compatible Mac et PC nommé « FlipShare » qui permet de classer ses vidéos enregistrées automatiquement, de les éditer ou de les partager avec quelques services communautaires dont YouTube ou MySpace.