Le Panasonic Lumix DMC-L1 ne pourrait pas, même s'il le voulait, nier sa filiation Olympus, puisqu'il reprend à la fois les poins forts et les caractéristiques des reflex du constructeur. Comme eux, il est équipé d'un dispositif anti-poussière qui évite leur déposition sur le capteur, et comme eux, il possède un capteur au format 4:3 (contre 3:2 pour les reflex des autres constructeurs). Olympus n'est donc désormais plus seul à « parier » sur ce format de fichiers qui est l'apanage des compacts et des bridges, mais qui ne remporte pas vraiment les suffrages des professionnels.
Pour son premier reflex, Panasonic s'est plus précisément inspiré d'un modèle, le E330 récemment annoncé par Olympus, appareil qui a comme particularité d'être le premier reflex à disposer d'un système de visée par l'écran (voir cette brève). La visée par l'écran qui vient en complément de la visée reflex est particulièrement utile pour certains types de prise de vue, tels que la macro. Le DMC-L1, en adoptant le même capteur Live MOS de 7,5 millions de pixels que le E300 reprend donc ce système de visée et ses deux modes A et B, mais il oublie au passage de faire sien l'écran orientable, ce qui est un peu dommage. Le DMC-L1 dispose d'un écran de 2,5 pouces pour 207 000 pixels. L'enregistrement des fichiers se fait une carte de type Secure Digital. Le Panasonic Lumix DMC-L1 sera disponible en septembre, et proposé à un prix qui n'a pas encore été communiqué.
Une annonce faite cette fois par Leica suit de près celle du Panasonic Lumix DMC-L1. Il s'agit d'un zoom stabilisé, le Leica D Vario-Elmarit 14-50 mm f/2,8-f/3,5.
Le Leica D Vario-Elmarit 14-50 mm f/2,8-f/3,5