Une note de service d'Apple affirme qu'une pastille ne peut être déclenchée sans avoir été exposée à un liquide, et que les techniciens des centres de maintenance doivent facturer aux clients les réparations des composants incriminés. Pourtant, la documentation technique du fabricant de ces capteurs d'immersion est moins formelle et indique quant à elle qu'ils peuvent réagir lorsque certaines conditions de température et d'humidité ambiante sont réunies.
La firme de Cupertino étant jusqu'à présent restée sourde aux sollicitations, un site internet polonais a mis un iPhone à l'épreuve pour déterminer si ces pastilles pouvaient se déclencher dans le cadre d'une utilisation conforme. La fiche technique de l'iPhone indique qu'il tolère une température de fonctionnement de 0 à 35°C, une température de stockage de -20 à 45°C et une humidité de 5 à 95% sans condensation.
Exposées dans un premier temps à un taux d'humidité de 90%, proche de la limite autorisée, les pastilles d'un premier iPhone n'ont pas réagit.
Le laboratoire a ensuite simulé plusieurs scénarios de la vie courante. Il a exposé un second iPhone éteint aux conditions moyennes d'une pièce à vivre, soit une température de 23°C et un taux d'humidité de 35%, puis l'a exposé une heure à une température négative de -10°C. Il a répété l'opération plusieurs fois, pour reproduire par exemple le trajet d'un iPhone neuf entre un entrepôt et le domicile d'un utilisateur final en passant par une boutique, ou celui d'un modèle défectueux entre le domicile d'un client et un centre de maintenance.
La pastille placée au fond de la prise casque s'était alors déclenchée...