Motorola i1 : un smartphone Android résistant à l'eau et aux chocs

Romain Heuillard
Publié le 23 mars 2010 à 18h29
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Motorola profite aujourd'hui du CTIA Wireless 2010, salon américain équivalent au MWC de Barcelone, pour officialiser un énième smartphone Android, son nouveau fer de lance, qui complète une gamme déjà constituée de cinq terminaux.

Le Motorola i1 est un téléphone portable monobloc qui présente la particularité d'être durci et tropicalisé. Il est ainsi résistant au ruissellement et aux projections d'eau (sans toutefois être étanche), à la poussière, aux chocs et aux vibrations, conformément à des spécifications militaires. C'est aussi le premier smartphone Android compatible avec la fonction push to talk,
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proposée par certains opérateurs américains, qui permet d'établir des communications instantanées unidirectionnelles à la manière d'un talkie-walkie.

Ce smartphone s'articule par ailleurs autour d'un écran tactile HVGA de 3,1 pouces. Il abrite un appareil photo de 5 millions de pixels muni d'un flash à LED. Le détail de son processeur et de la mémoire embarquée, critères pourtant distinctifs, n'est en revanche pas communiqué. À l'heure de la démocratisation d'Android 2.1, le Motorola i1 traine toujours la vieillissante version 1.5, nom de code Cupcake, âgée de près d'un an, ainsi qu'une prise jack 2,5 mm qu'aucun fabricant d'accessoire n'a jamais embrassé.

Le Motorola i1 est pour l'heure réservé au marché américain, et en particulier dans un premier temps à l'opérateur Sprint. Aucune date ni aucun tarif n'ont été communiqués pour la France ou le reste du monde.
Romain Heuillard
Par Romain Heuillard

C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique. Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit. Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.

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