Sacré sens du timing. Au lendemain de la levée d'embargo sur les tests du Pixel 9a (vous avez lu le nôtre, pas vrai ?), Google annonce une vague de licenciements dans la division Pixel. Mais pas seulement.
D'après les révélations de The Information, des têtes sont en train de tomber du côté des équipes Pixel, Chrome, Android et plus encore. Une mesure plus agressive, quelques mois après la mise en place d'un plan de départ volontaire, précise le journal.
- Une autonomie impressionnante
- Écran très lumineux
- Les performances pour le prix
Un nombre indéterminé de salariés remerciés
Pris de court par The Information, Google a confirmé la « réduction de ses effectifs » hier dans la soirée. « Depuis le regroupement des équipes Platforms et Devices l'année dernière, nous nous sommes efforcés de devenir plus agiles et de fonctionner plus efficacement, ce qui a nécessité des suppressions d'emplois en plus du programme de départs volontaires que nous avons proposé en janvier », se justifie Google.
Le site spécialisé 9to5Google explique que cette décision vient en réaction à de vives critiques subies par l'entreprise américaine lors de sa précédente vague de licenciements.
Début 2023, le géant du web avait ainsi remercié quelque 12 000 collaborateurs et collaboratrices sans avoir entrouvert la porte à celles et ceux qui souhaitaient profiter d'un plan de départ. Au moins, cette fois, les salariés ont eu cette possibilité…
20 avril 2024 à 12h30
Pourquoi ces licenciements ?
Si Google n'en a pas dit davantage sur les raisons profondes de cette restructuration, on remarque que les équipes Google Search et DeepMind, affiliées au développement de l'intelligence artificielle Gemini, ne sont pas affectées.
Seules les équipes sont la houlette de Rick Osterloh, responsable de la division Platforms & Devices, autrement dit le hardware et le software, sont frappées.
Osterloh, qui a rejoint Google en 2016 après avoir effectué une grande partie de sa carrière chez Motorola, est notamment tenu pour responsable d'avoir poussé le virage de Google vers la conception de matériel afin de concurrencer Apple. Chromebook, Google Home, Pixel, c'est en partie son œuvre. Et n'oublions pas Stadia, le service de streaming de jeux vidéo mort-né.
Une stratégie qui, a en juger par cette nouvelle vague de licenciement très ciblée, ne porte pas forcément ses fruits. Pour ne prendre que l'exemple des smartphones Pixel, soit la partie la plus émergée de l'iceberg pour le grand public, ils ne représenteraient que 3,53% des parts de marché aux États-Unis en mars 2025. C'est moins que… Motorola, d'après StatCounter.
Le Google Pixel 9a sera commercialisé le 14 avril prochain pour 549€.
Source : The Information
