Selon Grant Geyer, vice-président des systèmes de sécurité chez Symantec, le service viendra compléter les solutions de l'éditeur pour le contrôle des réseaux d'entreprise. Le service de surveillance du web utilise plusieurs moyens pour identifier le trafic lié à des botnets au sein d'un réseau, comme la capture de flux des données de connexion depuis les passerelles sécurisées, sur tous les systèmes Symantec, Blue Coat, Citrix et Impervia. Cet historique est ensuite analysé dans l'un des centres d'opérations de sécurité de Symantec (SOC). Le service de Symantec est capable d'archiver l'historique de connexions durant 92 jours.
Généralement, les botnets qui essaient de voler des données essaient de dissimuler leurs tentatives de connexion à leur machine mère au sein du trafic HTTP des compagnies visées. Le service de Web Monitoring de Symantec cherche donc à détecter la première tentative pour en informer le client immédiatement et lancer un remède dans la foulée. Symantec a refusé pour l'instant d'annoncer un prix.