La nouvelle version du langage de programmation web intègre en effet une alternative à l'encapsulage Flash. Avec sa balise < video >, il est possible d'interpréter directement un objet multimédia en HTML dans le corps de la page. Les utilisateurs de Brightcove pourront donc héberger des vidéos directement jouables dans l'iPad, mais aussi l'iPhone, ou les navigateurs web de bureau comme Chrome, Opera, Safari, et le futur Internet Explorer 9 (ou Internet Explorer 8 avec Google Chrome Frame).
Cette nouvelle intervient au milieu d'un conflit ouvert des formats. Adobe, qui a l'avantage du terrain avec sa technologie Flash largement utilisée dans le monde, se tient aux côtés de Microsoft (Silverlight), face à Apple et Google notamment, qui souhaitent favoriser l'émergence du HTML 5. Brightcove va dans leur sens, en annonçant qu'il s'attaquerait rapidement à l'implémentation de certaines fonctionnalités de Flash dans son player HTML 5, comme les statistiques de lecture, la personnalisation, les options de partage sur les réseaux sociaux, ou les publicités.
La version HTML 5 du logiciel de Brightcove sera gratuite pour les utilisateurs existants. Elle permettra au lecteur de détecter le matériel utilisé pour visionner la vidéo, et donc d'afficher le format adapté. L'encodage pour les appareils qui n'affichent pas le Flash sera du H.264, codec déjà utilisé par QuickTime Player sur l'iPhone et l'iPad. D'autres pourvoyeurs de contenus, comme YouTube et Vimeo, supportaient déjà la vidéo HTML 5. Brightcove lui permet de pénétrer un peu plus le monde de la diffusion professionnelle.