Cette technologie baptisée ACP (Analog Content Protection) a donc été choisie par le groupe AACS LA (Advanced Access Content System Licensing Administrator) qui s'occupe de définir la norme AACS de protection contre la copie. Il regroupe des acteurs comme , Intel, Microsoft, Sony, Toshiba, Panasonic (Matsushita Electric), Walt Disney ou Warner Bros.
La protection ACP sera donc proposée sous licence aux constructeurs comme aux éditeurs de contenus vidéo. Elle prendra place aux côtés des éventuelles protections numériques, pour assurer que l'on ne puisse pas effectuer de copie non autorisée du contenu d'un Blu-ray ou d'un HD-DVD en l'enregistrant par le biais d'un téléviseur et d'un enregistreur externe.
L'annonce de Macrovision tombe peut-être à un bon moment : selon le magazine allemand Spiegel, les principaux acteurs d'Hollywood, éditeurs de films comme fabricants de matériels, se seraient mis d'accord pour ne pas mettre en place les protections HDCP sur les HD-DVD et les Blu-ray avant 2010, voire 2012. Rappelons que les protections HDCP (High Definition Content Protection) impliquent que l'utilisateur dispose d'une connectique adaptée HDMI/HDCP. Dans le cas contraire, les contenus haute définition peuvent être lus mais la qualité de l'image est dégradée, à l'aide d'une technologie baptisée ICT (Image Constraint Token).
Macrovision, dont la technologie n'est pas concernée par ce problème, doit se sentir aux anges...