StopBadware regroupe un certain nombre d'acteurs de l'informatique comme Google, Lenovo ou Sun sous l'égide de représentants de grandes universités et s'est fixé comme objectif de lutter, comme son nom l'indique, contre toutes les formes de logiciels dits « malveillants ».
A ce titre, ils affirment que le logiciel client AOL 9.0 présente, dans sa version gratuite, quelques caractéristiques suffisamment louches pour que le groupe l'examine de plus près. Ils estiment en effet que le logiciel d'AOL installe, à l'insu de l'utilisateur, des logiciels additionnels et effectue ses mises à jour sans lancer d'avertissement. L'internaute se retrouverait notamment équipé, que cela lui plaise ou non, d'une barre d'outils AOL dans Internet Explorer, ainsi que de nouveaux favoris vers des sites partenaires d'AOL. Pire, il serait impossible de désinstaller complètement le client AOL !
Sans doute embarrassé par cette nouvelle affaire, déjà largement médiatisée, le fournisseur d'accès a expliqué au groupe StopBadware que le problème lié à la désinstallation était connu et en passe d'être résolu. Il s'est également engagé à prendre des mesures pour rectifier les autres inconvénients recensés.
Enfin, pour terminer sur une note d'actualité positive pour le FAI américain, signalons que ce dernier devrait opérer aujourd'hui une refonte de son portail de musique en ligne AOL Music Now, qui propose un paiement à l'acte pour des morceaux à l'unité comme un iTunes Music Store par exemple, ou des formules d'abonnement avec téléchargement et écoute en streaming illimité à la façon d'un ! Music Unlimited. AOL propose désormais des fonctionnalités « communautaires », des téléchargements de vidéo ainsi que des tarifs revus légèrement à la baisse.
