Dans la nuit du 15 au 16 juin 2002 un cybercafé clandestin du nord de la capitale chinoise avait été dévasté par un incendie, 24 personnes trouvèrent la mort...
Lundi 17 juin, à la suite de ce dramatique accident, les autorités chinoises décrétèrent la fermeture de tous les cybercafés de Pékin et des plus importantes agglomérations du pays, de Shanghai à Tianjin.
Cette décision impopulaire a été beaucoup critiquée par la presse et l'opinion publique, en Chine et sur la scène internationale.
La pression aura sans doute influencé le changement de cap de l'exécutif chinois qui a finalement accepté la réouverture des cybercafés disposant d'une licence, en accompagnant sa décision de mesures drastiques de sécurité.
Il semble aujourd'hui que la Chine demande à ces établissements d'installer des logiciels («Filter King») à même de bloquer l'accès à près de 500 000 sites web, et dans le cas d'une consultation d'une page «illicite», la police serait immédiatement prévenue...
Selon un communiqué publié vendredi par le Centre d'information pour les droits de l'homme et la démocratie (Hong Kong), les autorités chinoises imposent une surveillance accrue des internautes chinois sous couvert de sécurité.
S'agit-il de sécurité ou de censure politique ? En Chine, les fournisseurs d'accès bloquent d'ores et déjà tous les sites jugés «sensibles»
Fin mars 2002, selon les statistiques officielles, la Chine comptait 200 000 cybercafés. A Pékin sur 2 400 établissements recensés, moins de 200 possédaient une licence, très difficile à obtenir, d'après l'agence de presse officielle Xinhua.
Les cybercafés chinois sous surveillance
Par Ariane Beky
Publié le 28 juin 2002 à 00h00
Par Ariane Beky
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