Le futur standard se conformera donc aux travaux entamés par la chaine de télévision publique japonaise NHK, jusqu'à présent sous l'appellation Super Hi Vision, et qui ont fait l'objet d'une démonstration du matériel à l'ITU au début du mois d'octobre. Une liaison test avait été établie au mois de septembre entre Londres et Amsterdam.
L'UHDTV offrira donc une définition de 7680 x 4320 pixels, quatre fois plus en largeur comme en hauteur que l'actuelle Full HD de 1920 x 1080 pixels, pour une définition totale de 33,2 millions de pixels, seize fois supérieure aux 2,1 millions de pixels de cette dernière.
Le son n'est pas en reste avec la prise en charge de 22.2 canaux, contre au mieux 7.1 à ce jour.
« La qualité incroyable de la TVUHD influera indéniablement sur notre sentiment de vivre les programmes que nous regardons, » est convaincu David Wood, président du groupe de travail de la commission d'études chargée des services de radiodiffusion, constituée d'experts, d'ingénieurs et de scientifiques du monde entier.
Si elle peut paraitre surévaluée, l'ultra haute définition jouera un rôle important dans l'amélioration du rendu des téléviseurs auto-stéréoscopiques (3D sans lunettes), dont le procédé lenticulaire divise la définition par le nombre de points de vue qu'ils offrent.
L'ITU a prévu de mener une expérimentation consistant à couvrir en UHDTV une partie des Jeux Olympiques de Londres de 2012, pour une diffusion dans des lieux publics dans le monde entier, à l'heure où la Full HD n'est pas encore démocratisée. La démocratisation de la télévision ultra haute définition n'est toutefois pas attendue avant 2020.