L'Autorité australienne des télécoms estime le Spam Act très efficace

L'ACA (Australian Communications Authority) s'est déclarée satisfaite des résultats de la politique menée dans le pays pour lutter contre le pourriel.

L'ACA (Australian Communications Authority) s'est déclarée satisfaite des résultats de la politique menée dans le pays pour lutter contre le pourriel.

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La direction de l'ACA (Australian Communications Authority) a déclaré jeudi que la politique menée en Australie pour lutter contre l'envoi massif de courriers électroniques commerciaux non sollicités "porte ses fruits."

Etablie par des colons européens il y a plus de 200 ans, l'Australie, "pays continent" d'une superficie de 7 682 300 km2, situé entre l'océan Indien et l'océan Pacifique, abrite une population multiculturelle de 20 millions d'habitants, dont plus de 8,3 millions d'internautes actifs (Nielsen/Netratings - juin 2004).

Comme dans tous les pays industrialisés, les messageries électroniques des entreprises et celles des particuliers installés en Australie ont été inondées ces douze derniers mois d'e-mails commerciaux non sollicités, pourvoyeurs potentiels de virus informatiques.

Pour faire face à ce fléau, l'Australie a adopté en avril dernier une législation Anti-Spam qui permet à la justice du pays de condamner les organisations à l'origine de l'envoi massif d'e-mails non sollicités, à verser une amende pouvant atteindre 780 000 dollars US.

Il semble que cette perspective ait limité l'enthousiasme de certaines sociétés qui considèrent le spam comme un moyen peu coûteux pour effectuer des campagnes de marketing directe ou de vente "forcée" de produits à caractère pornographique, pharmaceutique ou financier.

D'après l'Autorité australienne de régulation des télécoms, seuls 2% des spams reçus en Australie sont envoyés du pays.

"Après trois mois d'application du Spam Act, il semble que les grands pourvoyeurs aient cessé d'opérer en Australie", a affirmé Robert HORTON, Directeur de l'ACA et membre de l'exécutif de l'Union internationale des télécommunications (www.itu.int).

Est-ce un exemple à suivre à l'international ?