Une carte d'embarquement, bien que peu dangereuse en surface, recèle en fait d'informations qu'un individu aux mauvaises intentions peuvent réutiliser contre son propriétaire.
À moins que vous soyez sûr de votre fait ou que vous souhaitiez la garder en souvenir, il est recommandé de ne pas jeter sa carte d'embarquement comme un vulgaire mouchoir à la poubelle, une fois sorti de votre avion et votre voyage terminé. Car sans tomber dans la paranoïa absolue, le risque zéro n'existe pas, et mieux vaut prévenir que guérir ou être victime d'une usurpation d'identité ou autre tentative d'arnaque. C'est ce qui peut vous arriver, si des escrocs parviennent à récupérer les informations qui se trouvent dans votre fameux « boarding pass ».
N'exhibez pas le QR code ou code-barres de votre carte d'embarquement
Les billets d'avion et les cartes d'embarquement affichent de nombreuses informations, comme l'horaire de votre vol, l'aéroport, le numéro de vol, la porte ou le numéro de siège. Bon, a priori, rien de « foufou » donc. Il ne faut tout de même pas oublier les nom et prénom, qui peuvent apparaître. De nombreuses compagnies ont banni le numéro de passeport depuis longtemps, fort heureusement.
Mais votre carte d'embarquement comporte un QR code ou un code-barres, scanné par les appareils de contrôle, la sécurité et le personnel de la compagnie aérienne avec laquelle vous embarquez. C'est ici que réside tout l'intérêt pour d'éventuels individus malveillants.
Ne partagez pas votre carte sur les réseaux sociaux, et détruisez-la une fois rentré de votre voyage
Le fameux QR code ou code-barres renferme de nombreuses données personnelles :
- votre nom complet,
- votre numéro de téléphone,
- votre adresse e-mail,
- votre numéro de client,
- votre clé d'enregistrement unique,
- et vos données bancaires potentiellement.
Sur Internet, il est hélas facile de trouver un lecteur de code-barres, pour ensuite déchiffrer sans trop de mal les données. Même chose pour une story, une photo ou une vidéo de votre sésame que vous pourriez poster en mode public sur les réseaux sociaux. Le risque est d'autant plus grand, car avec certaines de ces informations, un hacker pourrait accéder à votre compte, réserver des vols et même en annuler d'autres.
Pour éviter toute bévue, déchirer en mille morceaux ou presque sa carte d'embarquement sera plus sûr. En cas de vol aller-retour, attendez bien d'avoir bouclé votre trajet retour pour vous en débarrasser comme il se doit, car au moindre incident, vos cartes pourraient vous servir. Privilégiez tout de même la version numérique, sur votre smartphone. À moins que votre compagnie ne vous fasse la surprise de vous surclasser, et dans ce cas, ce sera votre chance de chance (et il ne vous exemptera pas de faire preuve de prudence), la version papier n'a plus de grand intérêt en 2023.
Sources : Clubic, Ouest-France